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Pas de vrai repas sans pommes de terre! Telle est en effet la devise culinaire de nombreux Luxembourgeois.
Et ceux qui prétendent que l’arrivée du tubercule à tout faire sonne le glas de la délicatesse, n’ont sans doute jamais respiré le fumet qui s’exhale de pommes de terre sautées légèrement salées et accompagnées de lard fumé ou de pommes de terre en robe des champs accommodées d’une onctueuse sauce à la crème et aux poireaux.
Les ancêtres des Luxembourgeois le savaient si bien que la "truffe du pauvre", importée au XVIe siècle d’Amérique du Sud en Europe, constitua, outre le lait et le pain, l’aliment de base de la population pendant des décennies. Selon un adage en vogue vers 1850 dans le Grand-Duché naissant, c’est seulement après avoir mangé dix-huit fois des pommes de terre que le paysan sait que dimanche est de retour.
C’est précisément cela la vraie cuisine luxembourgeoise: un mélange de naturel, de simplicité et de force, sans chichis ni fioritures!
La gastronomie serait-elle à l’image du pays et de ses habitants? Oui, car la culture gastronomique de chaque pays est étroitement liée aux conditions géographiques de son espace de vie, à son parcours historique, à sa structure sociale, à la mentalité et à la façon d’être des individus qui le composent.
C’est ainsi que, dans le Grand-Duché, de nombreuses recettes liées au mode de vie de ce monde agricole ont influencé de larges couches de la société luxembourgeoise jusqu’à une époque avancée du XXe siècle. À cela s’ajoute la position frontalière du pays qui en fait depuis toujours le croisement de plusieurs cultures européennes très différentes. Après les Celtes, les Romains, les Germains et les Francs, ce fut au tour des Bourguignons, des Espagnols, des Autrichiens, des Hollandais et des Allemands de laisser des traces de leur passage, bien entendu perceptibles dans les marmites.
Le caractère international de la culture gastronomique luxembourgeoise trouve ses origines dans les événements historiques mouvementés auxquels le petit pays a été confronté durant des siècles. Très tôt, des menus cosmopolites résultèrent des nombreuses vagues de migration européennes à destination du plus petit État de l’UE et, par chance, le quotidien des cuisines ne fut jamais troublé par les contraintes administratives, tout occupé qu’il était par sa quête de nouveaux plaisirs culinaires.
En ce sens, la gastronomie luxembourgeoise ne laisse aucune place au chauvinisme. Il n’existe pas un seul plat du pays qui puisse en toute bonne conscience être considéré comme typique et exclusivement luxembourgeois, comme l’ont clairement mis en évidence certaines recherches effectuées dans ce domaine.
En effet il existe au Luxembourg une viticulture bien développée et cela dans la région mosellane: le vignoble de la Moselle luxembourgeoise fait toutefois partie d'une des régions viticoles les plus septentrionales d'Europe.
Profitant d'un micro-climat particulièrement doux (températures de 1 à 2 °C supérieures à la moyenne du pays et taux de pluviosité bien réparti sur l'ensemble de l'année), le vignoble luxembourgeois produit des vins de grand caractère, qui méritent largement leur place parmi les appellations au grand renom.
La vallée de la Moselle, qui s'étire sur une longueur de 42 km de Schengen à Wasserbillig et qui marque la frontière naturelle entre le Luxembourg et l'Allemagne, est nettement divisée en deux parties: le Canton de Remich, avec ses sols lourds et fertiles, produit des vins coulants et harmonieux, tandis que le Canton de Grevenmacher, région aux roches calcaires à érosion lente, est à l'origine de vins plus racés et élégants.
Les vins luxembourgeois portent le nom de leur cépage:
(Extraits de texte de Georges Hausemer)
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