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Le 9 février 2005, le ministre du Travail et de l’Emploi, François Biltgen, a assisté à la session plénière du Comité économique et social européen où il a présenté les priorités de la Présidence luxembourgeoise du Conseil au cours du premier semestre 2005.
Dans son intervention, François Biltgen a notamment exposé les lignes de force de la Présidence luxembourgeoise en vue de la révision à mi-parcours du processus de Lisbonne lors du Conseil européen des 22 et 23 mars prochains, qui se déroulera sous la présidence du Premier Ministre.
En s’adressant à la plénière, François Biltgen a déclaré que " la présidence est très attachée à la redynamisation de ce processus qui prend une de ses principales sources dans le Sommet pour l’Emploi de novembre 1997, qui a eu lieu sous la dernière présidence luxembourgeoise (…). Au cours de cet exercice de révision à mi-parcours, la présidence luxembourgeoise veillera surtout à ce que l’esprit initial de ce modèle de développement basé sur le triptyque de l’économie, du social et de l’environnement soit maintenu. (…) l’implication des parlements nationaux, du monde des affaires, de la société civile, des partenaires sociaux et des médias, devrait conduire à un véritable " ownership " national et à une plus grande responsabilisation au niveau de chaque Etat membre (par rapport au processus de Lisbonne) ".
Le processus de Lisbonne a été lancé en juin 2000 par le Conseil Européen réuni dans la capitale portugaise pour définir un nouveau modèle de développement européen basé sur les trois dimensions que sont l’économie, le social et l’environnement. Au-delà de l’ambition affichée et souvent reprise de " l’Union européenne, économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde en 2010 ", le processus de Lisbonne constitue une réponse européenne aux besoins de réforme de nos économies dans un contexte de mutations importantes de l’économie mondiale.
Le Comité économique et social européen (CESE), institué par les traités de Rome de 1957, est l’organe de l’Union au sein duquel sont représentées les différentes composantes économiques et sociales de la société civile organisée. Le Luxembourg y dispose de 6 sièges. Les avis du CESE sont consultatifs.
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