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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Communiqué
Les Ministres de la Santé décidés à faire avancer le dossier e-Health

Date de publication : 26-05-2005

Domaine politique : Emploi, politique sociale, santé, consommation


Les ministres de la santé européens et la Commission européenne veulent placer les nouvelles techniques de l’information et de la communication, avec leur potentiel énorme, au service de la santé des citoyens européens. Le plan d’action européen, les plans d’actions nationaux, ainsi que les portails Internet européen et nationaux contribueront à accélérer la percée de la santé en ligne (e-Health) dans la sphère des soins de santé.

Dans le cadre de la la troisième Conférence européenne sur la santé en ligne, qui a eu lieu à Tromsø au nord de la Norvège, organisée conjointement par le Gouvernement norvégien, la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l'Union européenne et la Commission européenne, la Commission ainsi que les ministres européens de la santé ont pris la résolution de réaliser dans un délai de cinq ans un système E-Health intégré, interopérable et compatible entre les différents pays.

La Norvège, pays non-membre de l’UE mais associé via l’AELE, a démontré par cette initiative son attachement aux partenaires européens.

La Conférence de 2005, à laquelle participaient à côté des ministres européens, environ 500 experts du domaine de la santé et de l’informatique, a été ouverte par le ministre de la santé norvégien Ansgar Gabrielsen, le ministre de la santé et de la sécurité sociale luxembourgeois Mars Di Bartolomeo et le commissaire européen pour la santé Markos Kyprianou. Parallèlement, a eu lieu une exposition de projets-pilotes des pays-membres. La veille de la Conférence, les ministres de la santé avaient l’occasion de participer à un échange de vues, lors d’une excursion à Spitsbergen (Svalbard).

E-Health au service de la santé

Le ministre de la santé luxembourgeois Mars Di Bartolomeo a souligné dans son discours d’ouverture l’importance de la méthode ouverte de coordination, afin de faire avancer la politique de santé européenne. Les grands défis de la santé publique, tels que le HIV/SIDA, les épidémies, le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’obésité et l’abus de drogues, ne connaissent aucune frontière. Les nouveaux moyens technologiques offerts par l’ère de la société de l’information sont à potentiel quasiment illimité et doivent mis au profit de la santé publique. 

Tous les partenaires européens œuvrent actuellement à définir, chacun pour soi, un  système national d’échange informatique de données et d’informations de santé. La Commission a aussi présenté son nouveau plan d’action santé en ligne. Dans ce contexte le ministre Mars Di Bartolomeo a estimé qu’il est impératif que les partenaires européens intensifient leur travail de coordination, qu’ils désignent des correspondants nationaux, que des "meilleures pratiques" soient identifiées et échangées, et que des réponses communes aux problèmes communs, tels que la protection des données et le respect de la sphère privée, soient trouvées par un effort commun.

Dans le but d’améliorer la couverture et l’efficacité des soins, tant à l’intérieur des systèmes nationaux et de façon transfrontalière, d’assurer la durabilité du financement des systèmes de santé, et d’éviter et combattre les effets secondaires et incidents dans la prise en charge, il importe de définir des objectifs communs.

Une plus-value incontestable pour les patients et les systèmes de santé

Mars Di Bartolomeo a invité ses collègues à renforcer leur engagement en faveur de la santé en ligne et d’assurer, en collaboration avec la Commission européenne, la disponibilité des moyens nécessaires afin que des projets-pilotes puissent être entamés dans tous les pays-membres : "l’E-Health n’est pas réalisable à tarif zéro" a conclu le ministre luxembourgeois. Toutefois, personne ne peut nier sa plus-value à la fois pour les patients, que pour l’efficacité des systèmes de santé et les systèmes de financement.

Une meilleure coordination et le cas échéant une diminution du nombre de groupes de travail existants est une condition sine qua non pour pouvoir assurer le succès rapide d’e-Health.

Les ministres décidés d’assument le leadership

A la clôture de la conférence les ministres ont convenu dans une déclaration commune, de réaliser des systèmes de santé cohérent et interopérables. Il s’agit d’assurer à tous les citoyens, même ceux vivant dans des régions éloignées, les services de soins les meilleurs possibles. Des projets ambitieux tels que la mise en place de dossiers-patient informatiques accessibles via des systèmes sécurisés d’authentification par une carte santé électronique, l’utilisation d’Internet en tant qu’outil au soutien la promotion des modes de vie sains, l’information des médecins et professionnels de santé sur le dernier état de la médecine et les soins les soins adéquats, sont autant d’objectifs communs à réaliser.

Les ministres entendent évaluer les progrès réalisés dans le domaine de la santé en ligne et estiment que l’e-Health est un pilier important dans la stratégie de santé européenne commune. "Sécurisé, fiable, accessible et efficace", tels sont les points-pivots du projet commun.

Une conférence de suivi au niveau ministériel est prévue pour la mi-mai 2006 à Malaga (Espagne).




Dernière mise à jour de cette page le : 26-05-2005

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