Note: Votre navigateur n'affiche pas correctement ce site parce qu'il s'agit d'une version relativement ancienne d'un navigateur ou parce qu'il ne respecte pas les standards généralement préconisés pour les pages web. Pour en savoir plus lisez nos notes de conception.

 
[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
 English version        
 

Chemin de navigation : Accueil > Actualités > Communiqués > Mars 2005 > Jean Asselborn pour une meilleure intégration de la dimension des Droits de l’Homme dans le système des Nations Unies

Communiqué
Jean Asselborn pour une meilleure intégration de la dimension des Droits de l’Homme dans le système des Nations Unies

Date de publication : 14-03-2005

Domaine politique : Affaires générales et Relations extérieures


Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil de l’Union européenne, s’est adressé le 14 mars à Genève au nom de l’Union européenne à la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies.

Dans son discours d'ouverture, Jean Asselborn s'est félicité de l'entrée en fonction de la Haut Commissaire aux Droits de l'Homme, Louise Arbour.

"Nous mesurons au quotidien ce qui nous sépare encore d’une pleine application de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, dans le monde et dans chacune de nos sociétés", a déclaré le ministre, et d’ajouter : "Le respect des libertés individuelles ne deviendra jamais un acquis définitif dans aucun de nos pays. (..) L’Union européenne est parfaitement consciente de ses propres imperfections et des risques de xénophobie, de racisme et d’intolérance qui guettent nos sociétés européennes. De concert avec ses partenaires du Conseil de l’Europe, l’Union européenne s’est dotée d’un cadre juridique efficace et contraignant pour assurer le respect des Droits de l’Homme."

En se référant aux recommandations du Panel de Haut Niveau relatives aux droits de l'homme, Jean Asselborn a exprimé le soutien de l’Union européenne à "une meilleure intégration de la dimension des Droits de l’Homme dans le système des Nations Unies, en particulier dans les délibérations du Conseil de sécurité", sachant que "les violations des droits de l’homme constituent une menace majeure pour la paix et la sécurité."

Abordant plusieurs sources de violations des droits de l’homme, Jean Asselborn a souligné qu’en "cas de conflit, les non-belligérants ne doivent pas se retrouver dans une zone de non-droit dans laquelle les populations civiles impliquées dans des conflits armés seraient sans protection."

En ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, il a mis en garde contre la tentation de relativiser l’Etat de droit et les Conventions de Genève et de "combattre le mal par le mal." Il a rappelé l’importance que l’UE attache "à la prohibition absolue de toute forme de torture."

Il s’est ensuite félicité "de la tendance mondiale qui va dans le sens de l’abolition de la peine de mort" et a exhorté "tous les pays à décréter au moins au moratoire qui marquerait la première étape vers son abolition totale et à abolir sans délai l’exécution des personnes mentalement handicapées ou mineures au moment des faits incriminés."

Relevant le soutien de l’UE à l’action de la Cour Pénale Internationale, "instrument essentiel pour mettre fin à l’impunité et pour prévenir les crimes contre l’humanité", Jean Asselborn a réitéré l’appel de l’UE à la ratification du Statut de Rome qui fonde la CPI.

Pour Jean Asselborn, "une importance égale doit être donnée à la réalisation des droits civils et politiques ainsi que des droits économiques, sociaux, culturels." D’où la nécessité de lutter contre l’extrême pauvreté et de prévenir les catastrophes humanitaires qui "peuvent avoir des effets désastreux sur la stabilité et la jouissance de certains droits vitaux."

Exprimant son respect pour la société civile et la presse, "eux qui informent, observent et dénoncent les abus, parfois au risque de leur propre intégrité physique", le ministre a déclaré que "des entraves à leur travail sont des entraves au respect des Droits de l’Homme."

En marge de son intervention auprès de la Commission des Droits de l'Homme, le ministre des Affaires étrangères a eu une entrevue avec le ministre de la Justice du Soudan, Ali Mohamed Osman Yassin. L'entretien a surtout porté sur la situation au Darfour et sur le suivi à assurer aux recommandations de la Commission internationale d'enquête.




Dernière mise à jour de cette page le : 14-03-2005

Haut de page Haut de page