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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Communiqué
Jean-Louis Schiltz: "Il existe une véritable volonté politique de réduire la pauvreté"

Date de publication : 15-02-2005

Domaine politique : Affaires générales et Relations extérieures

Réunion : Réunion informelle des ministres de la Coopération au développement


Lors de la conférence de presse finale de la réunion informelle des ministres de la Coopération au développement de l’UE, Jean-Louis Schiltz, ministre luxembourgeois de la Coopération et de l’Action humanitaire, a réitéré l’engagement de l’UE à s’impliquer encore davantage dans la lutte contre le SIDA. "Le visage du SIDA est de plus en plus jeune, féminin et pauvre," a déclaré Jean-Louis Schiltz. Celui-ci a aussi insisté sur la décision de la présidence de mettre le SIDA à l’ordre du jour de toutes les réunions avec les pays tiers.  "Nous avons également décidé de rejoindre l’initiative des ministres et du commissaire à la Santé de porter la question du SIDA à l’ordre du jour du Conseil européen de juin 2005."

Le deuxième sujet de la réunion informelle des ministres de la Coopération au développement étaient les Objectifs du Millénaire (ODM). En présence de Marc Malloch Brown, administrateur du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), les ministres ont procédé à un débat d’orientation sur les ODM, afin de préparer la position que l’UE adoptera au Sommet de New York de septembre 2005. Cette position sera arrêtée au Conseil "Affaires générales et relations extérieures" du 25 avril 2005.

Le ministre Schiltz a déclaré au sujet des ODM : "Nous réaffirmons clairement, en tant que ministres du Développement, la volonté commune de l’UE de jouer un rôle de premier plan dans le processus qui prépare le Sommet de New York. Nous demeurons fermement engagés pour la mise en œuvre des ODM d’ici 2015, et non pas d’ici 2049 ou 2064. Il est possible de réaliser les ODM d’ici 2015, si nos moyens sont renforcés de manière substantielle. Nous avons également retenus avec force que c’est surtout l’Afrique sub-saharienne qui a le plus de difficultés pour atteindre les ODM. Ensemble avec la Commission, nous entendons lancer l’initiative Afrique. Il est important de renforcer les capacités, le 'capacity building', dans les pays en voie de développement pour permettre un développement durable. Le développement durable doit s’inscrire dans toutes les politiques et stratégies nationales."

Le ministre a salué le rapport du Professeur Jeffrey Sachs. Ce rapport servira d’orientation pour ce débat, notamment sur les actions 'quick win', c'est-à-dire des actions qui sont susceptibles de produire un gain rapide, et le concept de 'fast-track countries', des pays qui ont une bonne gouvernance et qu’on essayera de faire avancer plus rapidement. Concernant les actions 'quick win', le ministre a déclaré que "dans la mesure où ces actions s’inscrivent dans une stratégie globale, qui est une stratégie à long terme, et dans la mesure où des politiques nationales les accompagnent, dans la mesure où ces actions sont voulus par les pays visés, c’est une bonne chose." Pour ce qui est du concept 'fast-track', il y a selon Jean-Louis Schiltz, "un certain nombre d’Etats membres qui pensent que c’est une bonne idée de récompenser ainsi la bonne gouvernance. D’autres Etats membres sont plus réticents, mettant en avant des problèmes d’équité ou de définition des critères."

Les ministres se sont également penchés sur l’aide publique au développement (APD). A ce sujet, Jean-Louis Schiltz a déclaré :  "Le Conseil européen de novembre 2004 a retenu qu’il importait à l’Union de définir de nouveaux objectifs à l’horizon 2009/2010. Je ne peux pas citer des chiffres aujourd’hui, puisque la position sera arrêtée définitivement au mois d’avril. Il existe néanmoins une véritable volonté politique de réduire la pauvreté et sur la nécessité conséquente de dégager des ressources. Nous nous dirigeons vers un engagement collectif à l’horizon 2009/2010. Cet engagement comportera également un engagement-plancher pour les Etats, qui tiendra compte des situations particulières des nouveaux Etats membres. Les objectifs dont nous parlons actuellement ont étés définis à Monterrey, nous sommes ici dans un processus de type Monterrey II." Jean-Louis Schiltz a lancé: "Les décideurs du développement sont prêts à prendre leurs responsabilités, et ils ont l’ambition d’être ambitieux."

Jean-Louis Schiltz a conclu en affirmant que "nous avons également parlé de mécanismes de financements additionnels qui sont la International Finance Facility et la taxe sur le kérosène. Nous estimons qu’il s’agit là de sources additionnelles par rapport à l’APD, et non pas de sources alternatives qui viendront remplacer un déficit en matière d’APD. Nous dénotons auprès des ministres du développement un feeling favorable pour ces mécanismes additionnels."




Dernière mise à jour de cette page le : 15-02-2005

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