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Répondant à l’issue d’une première réunion de travail dans le cadre de la réunion informelle des ministres européens de la Justice et des Affaires intérieures à une question au sujet de la discussion autour de l’interdiction des symboles nazis dans le cadre de la décision-cadre de lutte contre le racisme, Luc Frieden, ministre de la Justice et président en exercice du Conseil "Justice, liberté et sécurité" a fait la déclaration suivante :
"Nous devons aux victimes d’Auschwitz de rester vigilants face aux idéologies qui ont rendu possibles les camps de la mort. Nous discuterons au Conseil de l’interdiction des symboles nazis dès qu’un texte amendé dans ce sens du projet de décision-cadre de lutte contre le racisme sera tablé. Je serais heureux si cette discussion pouvait avoir lieu lors de la session de fin février 2005. Il nous faut face à certains phénomènes poser la question où se trouvent les limites de la liberté d’expression. Je pense en fait qu’il faut discuter de tous les éléments qui font partie du racisme, y compris du négationnisme. Le racisme et la xénophobie ne sont pas compatibles avec les bases de la construction européenne. Mais l’unanimité par laquelle les décisions sont prises au Conseil suppose qu’il faut trouver un équilibre nécessaire avec la liberté d’expression. Il n’en reste pas moins que certaines choses ne devraient pas être permises."
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