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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Déclaration PESC
Déclaration de la Présidence au nom de l'Union européenne sur la prolongation de la transition en République Démocratique du Congo

Date de publication : 24-06-2005

Domaine politique : Affaires générales et Relations extérieures


L’Union européenne a pris connaissance de la décision des deux chambres du Parlement de la République Démocratique du Congo de prolonger de six mois à dater du 1er juillet 2005 la période de transition, ainsi que de la demande exprimée par le Comité International d’Accompagnement de la Transition (CIAT) que cette prolongation aille de pair avec une plus grande efficacité et célérité des institutions de la transition.

L’Union européenne appelle toutes les parties à se conformer à cette décision, qui est en accord avec les dispositions de l’accord de paix signé en décembre 2002 et doit permettre l’organisation des élections dans des conditions logistiques et sécuritaires satisfaisantes. L’Union européenne appelle les institutions de la transition, les partis politiques et la société civile à travailler ensemble pour l’organisation d’un processus électoral libre, transparent et démocratique; elle invite également l’opposition politique à y contribuer en jouant un rôle constructif dans un climat de calme social. A cet égard, l’Union européenne rappelle les conclusions de la Présidence adoptées par les Chefs d’Etat et de Gouvernement les 16 et 17 juin derniers à Bruxelles.

 L’Union européenne a pris note du calendrier que la Commission Electorale Indépendante (CEI) a annexé à sa requête motivée. L’Union européenne soutient les légitimes aspirations de la population congolaise d’avoir des élections le plus tôt possible dans les meilleures conditions et exhorte les autorités congolaises et toutes les institutions concernées à se conformer strictement au nouveau calendrier électoral. Dans ce contexte, l’Union européenne souligne qu’il revient aux autorités congolaises d’accélérer les préparatifs pour la tenue des élections ainsi que pour la mise en œuvre des autres éléments de la transition, tels que la réforme du secteur de sécurité. Conformément à ces dispositions, l’Union européenne rappelle à toutes les parties que la date du 30 juin 2006 est la date ultime à laquelle la Transition devra prendre fin. S’agissant du processus électoral, l’Union européenne salue le démarrage de l’enregistrement des électeurs à Kinshasa et elle appelle les autorités congolaises à intensifier la communication avec la population. Dans cette nouvelle phase de la transition, il est important que les représentants de tous les partis soient en mesure de s’exprimer dans un environnement libre d’intimidation et que les médias fournissent une information impartiale et pluraliste.

L'Union européenne appelle tous les acteurs impliqués à prendre la mesure de leurs responsabilités respectives afin d’intensifier la préparation des élections et œuvrer à l’exécution effective des dispositions de l’Accord global et inclusif. Il est également essentiel que tout soit mis en œuvre dès à présent pour promouvoir les principes de bonne gouvernance et de transparence, garanties d’un Etat de Droit démocratique. L’Union européenne observera attentivement ce processus.

L’Union européenne réitère que son soutien à la transition repose sur le respect des dispositions de l’Accord de Pretoria et sur un engagement sans équivoque et dans des conditions de bonne gouvernance, en particulier en ce qui concerne la gestion des salaires des fonctionnaires et de l’armée, des acteurs congolais en vue du plein succès de la transition. A ce titre, l’Union européenne soutient les propositions du Secrétaire Général de l’ONU pour une mission anti-corruption. L’Union européenne est prête à jouer un rôle actif dans cette initiative.

La Bulgarie et la Roumanie, pays en voie d'adhésion, la Turquie et la Croatie*, pays candidats, l'Albanie, l'ancienne République yougoslave de Macédoine, la Bosnie-Herzégovine et la Serbie﷓Monténégro, pays du processus de stabilisation et d'association et candidats potentiels, l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège, pays de l'AELE membres de l'Espace économique européen, ainsi que  l'Ukraine et la république de Moldavie, se rallient à cette déclaration.

* La Croatie continue à participer au processus de stabilisation et d'association.



Dernière mise à jour de cette page le : 24-06-2005

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