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L’Union européenne a pris connaissance des résultats publiés par la Commission Electorale Mixte Indépendante (CEMI) le 24 mai 2005.
A la lumière du déroulement des scrutins présidentiel et législatifs qui ont eu lieu en République centrafricaine le 13 mars et le 8 mai 2005, l’Union européenne adresse ses félicitations à l’ensemble de la population, à la société civile et aux partis politiques pour leur volonté de rechercher pacifiquement des solutions aux problèmes du pays.
L’Union européenne demeure toutefois préoccupée par différentes entraves dans les procédures de dépouillement qui ont été rapportées dans certains bureaux de Bangui et dans certaines provinces du pays. L’Union européenne fait appel aux autorités centrafricaines pour que tout recours à la Cour Constitutionnelle soit traité en toute impartialité.
L’Union européenne invite toutes les parties concernées de la République centrafricaine et le Président nouvellement élu à coopérer dans l'élaboration des réformes indispensables pour permettre au pays de rétablir un climat de confiance et de paix dans le strict respect des Droits de l'homme.
C'est dans cette perspective que l’Union européenne est déterminée à reprendre une coopération pleine et entière dans le cadre de l'Accord de Cotonou. L’Union européenne souhaite vivement qu'un dialogue politique renforcé avec les autorités centrafricaines soit poursuivi afin d'accompagner le rétablissement de l'Etat de droit et la stabilisation sociale et économique en République centrafricaine.
L’Union européenne continuera à suivre de près la situation en République centrafricaine et les progrès réalisés dans la mise en oeuvre des engagements pris par les autorités centrafricaines, à savoir la pleine application des principes de l'Etat de droit, le pluralisme politique, l'indépendance de la justice, le respect des droits de l'homme, de la bonne gouvernance économique et des affaires publiques.
La Bulgarie et la Roumanie, pays en voie d'adhésion, la Turquie et la Croatie*, pays candidats, l'Albanie, l'ancienne République yougoslave de Macédoine, la Bosnie-Herzégovine et la Serbie-Monténégro, pays du processus de stabilisation et d'association et candidats potentiels, l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège, pays de l'AELE membres de l'Espace économique européen, ainsi que l'Ukraine, se rallient à cette déclaration.
* La Croatie continue à participer au processus de stabilisation et d'association.
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