Note: Votre navigateur n'affiche pas correctement ce site parce qu'il s'agit d'une version relativement ancienne d'un navigateur ou parce qu'il ne respecte pas les standards généralement préconisés pour les pages web. Pour en savoir plus lisez nos notes de conception.

 
[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
 English version        
 

Chemin de navigation : Accueil > Actualités > Déclarations PESC > Avril 2005 > Déclaration de la Présidence au nom de l'Union européenne sur la Guinée-Bissau

Déclaration PESC
Déclaration de la Présidence au nom de l'Union européenne sur la Guinée-Bissau

Date de publication : 08-04-2005

Domaine politique : Affaires générales et Relations extérieures


L'Union européenne adhère pleinement à la déclaration du Président du Conseil de sécurité des Nations Unies saluant, le 31 mars dernier, les progrès réalisés en Guinée-Bissau au cours des derniers mois, notamment en ce qui concerne le processus électoral et la gestion économique et budgétaire.

L'Union européenne rappelle son engagement à contribuer à un processus électoral pacifique et libre devant conduire à des élections présidentielles le 19 juin 2005. L'UE soutient également les efforts que déploie actuellement la Guinée-Bissau en faveur de la paix, de la stabilité politique et du développement durable, dont la réforme du secteur de la sécurité est un élément important. Dans ce contexte, l'UE souligne l'importance de la conférence des donateurs prévue pour octobre 2005.

L'Union européenne exprime aussi l'inquiétude grandissante que lui inspirent les événements politiques récemment survenus dans le pays et en particulier la décision de M. Koumba Yala, soutenue par le Parti de la rénovation sociale (PRS), de se présenter à la prochaine élection présidentielle, qui doit avoir lieu le 19 juin. Cette décision contraire à la charte de transition, qui a été signée en présence d'observateurs internationaux tels que l'UE, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et les Nations Unies, les récentes déclarations publiques radicales de M. Koumba Yala et ses appels à l'agitation sociale et politique peuvent gravement fragiliser les efforts menés et les progrès réalisés par les autorités de Guinée-Bissau au cours du processus de transition actuel en matière politique et militaire.

L'Union européenne encourage toutes les parties présentes en Guinée-Bissau à renouveler leur engagement en faveur de la réconciliation afin d'empêcher que le processus de transition ne déraille et pour que puisse être rompue la spirale des conflits politiques dans ce pays.

L'UE continue à appuyer le rôle primordial des Nations Unies et invite les organisations régionales pertinentes, telles que la CPLP et la CEDEAO, à continuer à s'employer activement à aider la Guinée-Bissau à atteindre la stabilité politique.

L'UE rappelle les conclusions des consultations menées en application de l'article 96 et souligne en particulier l'engagement en faveur du retour à l'indépendance de la justice et au contrôle civil des forces armées ainsi que l'engagement de tenir des élections démocratiques.

Dans ce contexte, l'UE exprime sa vive préoccupation quant aux risques tels qu'ils sont perçus d'une montée d'une culture de l'impunité liée aux violences politiques perpétrées lors de crises passées, en soulignant que cette évolution est considérée comme l'une des causes premières de l'instabilité actuelle du pays.

La Bulgarie et la Roumanie, pays adhérents,  la Turquie et la Croatie*, pays candidats, l'Albanie, l'ancienne République yougoslave de Macédoine, la Bosnie-Herzégovine, et la Serbie-Monténégro, pays du processus de stabilisation et d'association et candidats potentiels, ainsi que l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège, pays de l'AELE membres de l'Espace économique européen, se rallient à la présente déclaration.

* La Croatie continue à participer au processus de stabilisation et d'association.



Dernière mise à jour de cette page le : 08-04-2005

Haut de page Haut de page