Note: Votre navigateur n'affiche pas correctement ce site parce qu'il s'agit d'une version relativement ancienne d'un navigateur ou parce qu'il ne respecte pas les standards généralement préconisés pour les pages web. Pour en savoir plus lisez nos notes de conception.

 
[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
      
 

Chemin de navigation : Accueil > Actualités > Discours > Mars 2005 > Déclaration de l'UE sur la lutte contre la traite des enfants lors de la conférence de haut niveau organisée par l'Alliance contre la traite

Discours
Déclaration de l'UE sur la lutte contre la traite des enfants lors de la conférence de haut niveau organisée par l'Alliance contre la traite

Date du discours : 18-03-2005

Lieu : Vienne

Orateur : Mill Majerus, premier conseiller au ministère de la Famille et de l'Intégration

Domaine politique : Affaires générales et Relations extérieures


L’Union européenne se félicite de la tenue d’une Conférence de haut niveau sur la lutte contre la traite des enfants dans le cadre des initiatives engagées par l’Alliance contre la traite des êtres humains, qui a vocation à encourager la coopération entre toutes les organisations internationales et régionales impliquées dans la lutte contre ce fléau.  Elle souhaite à tous les participants de féconds débats et espère que des recommandations concrètes pourront être formulées à l’issue des discussions.

L’Union européenne attache la plus grande importance à la lutte contre la traite des êtres humains. Dans ce cadre, elle s’est engagée à  combattre l’exploitation sexuelle des enfants et la pédopornographie. Elle partage pleinement la volonté commune de tous les Etats participants de l’OSCE d’assurer une pleine prise en compte des besoins spéciaux des enfants victimes de la traite en matière de protection et d’assistance. C’est cette volonté qui, lors de la réunion ministérielle de Sofia en décembre dernier, a donné lieu à l’adoption d’une décision sur la question. Le « Plan d’action de l’OSCE pour lutter contre la traite des êtres humains », endossé par le Conseil ministériel à Maastricht en 2003, constitue un succès d’une portée considérable qui fournit toute une série d’instruments et de mesures pour lutter contre la traite des personnes. Il est important que ces mesures soient rapidement mises en œuvre, en particulier dans le contexte de nos efforts pour lutter contre la traite des enfants. L’Union européenne entend apporter sa pleine contribution à l’élaboration d’un complément au plan d’action de l’OSCE, ainsi qu’à la collecte et à la diffusion des bonnes pratiques.

Cette conférence permettra une nouvelle avancée en posant le problème à l’échelle de l’OSCE et en mobilisant les compétences complémentaires de représentants gouvernementaux, de parlementaires, d’experts et de représentants de la société civile. L’Union européenne espère que les débats d’aujourd’hui permettront de cerner les défis posés par la traite des enfants et d’esquisser des orientations opérationnelles concernant les volets juridique, sécuritaire et d’accompagnement social.

L’Union européenne souhaite que cette conférence permette d’insuffler une nouvelle dynamique dans la lutte contre la traite des enfants qui affecte tous les pays de l’OSCE, qu’ils soient pays d’origine, de transit ou de destination. Elle espère qu’elle pourra déboucher très rapidement sur des actions concrètes dans des domaines prioritaires tels que les mécanismes d’enquête dans les affaires de crime sexuel affectant des enfants, la prévention et la répression du tourisme sexuel et la lutte contre la pédopornographie sur internet. A ce dernier l’Union a consacré un programme spécial – Safer Internet Plus, dont la mise en œuvre repose sur la coopération des services de police spécialisés, des professionnels de l’Internet et de la société civile.

L’Union européenne espère que cette conférence contribuera à encourager, dans le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant, la coopération entre les services de police compétents, les échanges entre les administrations en charge de l’assistance aux victimes et l’action des organisations non gouvernementales spécialisées, afin d’améliorer notre réponse commune au défi que constitue la lutte contre la traite des enfants.

Les pays candidats la Bulgarie, la Roumanie, la Turquie et la Croatie*  se rallient à cette déclaration.

* La Croatie continue à participer au processus de stabilisation et d'association



Dernière mise à jour de cette page le : 18-03-2005

Haut de page Haut de page