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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Discours
Présentation du tourisme communautaire et du programme de la Présidence luxembourgeoise par Fernand Boden, ministre des Classes Moyennes, du Tourisme et du Logement, devant la Commission des Transports et du Tourisme du PE

Date du discours : 01-02-2005

Lieu : Bruxelles

Orateur : Fernand Boden

Domaine politique : Transport, télécommunications, énergie


Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les Députés,

Mesdames, Messieurs,

J’aimerais d’abord vous faire part du plaisir que j’éprouve à prendre la parole devant vous aujourd’hui en ma qualité de ministre du Tourisme du Grand-Duché de Luxembourg qui assume au cours du 1er semestre de cette année la présidence de l’Union européenne, afin de vous faire un bref exposé sur la politique communautaire en matière de tourisme et sur les objectifs de la Présidence luxembourgeoise, ainsi que pour écouter vos suggestions et essayer de répondre à vos questions.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je voudrais toutefois revenir aux évènements catastrophiques survenus dans la région de l’Asie du Sud - Est qui ont marqué les débuts de la Présidence luxembourgeoise et qui, au-delà des innombrables tragédies humaines personnelles qu’ils représentent, viennent porter un nouveau coup de massue à un secteur touristique qui n’en avait pas vraiment besoin et qui vient à peine de se relever de ses blessures antérieures. En effet, si l’année 2004 rentrera dans les annales du tourisme mondial comme un très bon millésime - l’Organisation Mondiale du Tourisme prévoit une augmentation de 10 %, soit un gain de 70 millions d’arrivées internationales – il convient de se rappeler que l’année 2004 a suivi trois années sombres avec une croissance cumulée inférieure à 1% et que ce rebond est essentiellement une réaction au recul qu’expliquaient les effets conjugués de la guerre contre l’Iraq, le SARS et le tassement de l’activité économique internationale.

Bien que les experts en tourisme soient à peu près unanimes pour dire que l’impact de la catastrophe la plus récente n’aura qu’un effet limité sur le tourisme mondial, il faut saluer ici la réaction de soutien de la communauté internationale qui a été aussi unanime que spontanée. Le tourisme est en effet un pilier économique et social essentiel dans les régions sinistrées et il y constitue souvent la source la plus importante de revenus et d’emplois. Voilà pourquoi un redressement du secteur du tourisme dans une perspective durable est essentiel et urgent.

L’Organisation Mondiale du Tourisme tiendra d’ailleurs demain une session de son Conseil exécutif à Phuket, en Thaïlande, pour apporter son soutien et évaluer la situation afin d’adopter un plan d’action en faveur des destinations concernées.

Dans une récente lettre que j’ai écrite au Président du Conseil des Affaires générales et relations extérieures, je l’ai prié d’inviter la Commission à se mettre d’urgence en rapport avec l’OMT pour évaluer les besoins et identifier les meilleurs moyens à mettre en œuvre pour aider à reconstruire le tourisme en général et plus particulièrement les nombreuses petites et moyennes entreprises qui en dépendent. J’ai par ailleurs insisté de veiller à ce que le plan d’action destiné à encadrer l’ensemble des initiatives à prendre par l’Union et les Etats membres suite au séisme et aux tsunamis dans l’océan indien qui sera adopté par le Conseil Affaires générales et relations extérieures du 31 janvier 2005, tienne dûment compte des besoins spécifiques du secteur du tourisme.

D’une manière plus générale, on peut affirmer que ces dernières années ont permis à maintes occasions au secteur touristique de démontrer son extraordinaire élasticité et sa capacité de surmonter les mauvaises passes.

Monsieur le Président,

Mesdames, Messieurs,

De par son poids économique, le développement du tourisme en Europe peut fortement contribuer à consolider l’Union Européenne, garantissant un lien entre les régions et les pays, avec ses propres spécificités culturelles, ses traditions, son patrimoine.

Avec quelque 400 millions de visiteurs étrangers accueillis annuellement, soit plus de la moitié du tourisme international, l’Europe s’impose aujourd’hui comme la première destination touristique choisie au monde. Elle est également la première région émettrice de touristes vers tous les pays de la planète.

Avec 300 milliards d’euros de recettes, on estime le poids économique du tourisme dans l’Union Européenne à environ 5% du PIB communautaire, à 5% de l’emploi et à 30 % du commerce extérieur des services.

On peut raisonnablement estimer que cette importance économique du tourisme en Europe va encore se confirmer dans les prochaines années.

Les projections de l’Organisation Mondiale du Tourisme prévoient ainsi, à l’horizon 2020, plus de 700 millions de touristes qui viendront visiter l’Europe, avec une croissance du volume d’affaires de 2,5 à 4 % en moyenne annuelle.

En termes d’emplois, on estime que, durant cette même période, le tourisme pourrait créer de 2,2 à 3,3 millions d’emplois supplémentaires aux 9 millions d’emplois déjà recensés dans ce secteur d’activité au sein de l’Union Européenne (EU-15), secteur qui représente quelque 2 millions d’entreprises, dont 99% sont des PME.

Au cours des prochaines années, le tourisme devra s’assumer comme la principale activité économique au niveau mondial, dépassant en termes d’exportations les secteurs liés à la production pétrolière et à la production automobile.

Cette croissance spectaculaire, accompagnée de profondes mutations de nos sociétés, n’impose-t-elle pas avec force de nouvelles préoccupations pour l’Europe?

J’estime que le développement du tourisme en Europe peut contribuer fortement à la réalisation de la stratégie de Lisbonne. Il offre en effet des opportunités nouvelles pour satisfaire des objectifs importants de l’Union européenne tels que la croissance économique, l’emploi, le bien-être des populations et le développement durable.

Mesdames, Messieurs,

Depuis 1997, l’année de la dernière présidence luxembourgeoise où j’avais déjà l’honneur de présider le Conseil « Tourisme », les réflexions engagées ont mis en lumière les besoins d’une meilleure coordination et d’une plus grande consultation entre les Etats membres afin de faciliter l’élaboration d’un futur modèle de développement du tourisme au niveau de l’Union Européenne.

Sous l’impulsion de la Présidence luxembourgeoise qui avait organisé une conférence sur le thème du tourisme et de l’emploi, le Sommet Extraordinaire de l’Emploi de Luxembourg avait souligné qu’un développement équilibré et durable du tourisme en Europe pouvait contribuer à la lutte contre le chômage dans les Etats membres.

A partir de là, les étapes se sont accélérées.

Un Groupe de haut niveau sur le tourisme et l’emploi fut constitué à la suite des conclusions du Conseil des ministres du Tourisme qui s’est réuni le 26 novembre 1997. Les recommandations et conclusions de ce groupe de haut niveau furent publiées en octobre 1998.

Le Conseil "Marché intérieur" du 21 juin 1999 était alors en mesure d’inviter la Commission et les Etats membres à coopérer étroitement afin de « maximiser la contribution que peut apporter le tourisme à la croissance et à l’emploi, au regard notamment de la contribution des petites et moyennes entreprises » qui composent pour l’essentiel ce secteur économique.

Concrètement, cinq groupes de travail furent mis en place par la Commission sur un certain nombre de thèmes prioritaires, comme celui portant sur l’amélioration de la formation des professionnels du tourisme, l’augmentation de la qualité des produits touristiques, la promotion de la protection de l’environnement et du développement  durable, la dissémination des informations via les nouvelles technologies et l’impact de celles-ci sur le secteur touristique.

Les conclusions élaborées par les cinq groupes de travail servaient de base à la réalisation d’une Communication de la Commission de novembre 2001 intitulée « Une approche coopérative pour l’avenir du tourisme européen ». Celle-ci propose entre autres de continuer à « promouvoir le développement durable des activités touristiques en Europe en définissant et en mettant en oeuvre un Agenda 21 ».

Dans sa résolution du 21 mai 2002 sur l’avenir du tourisme européen, le Conseil a insisté sur la nécessité d’utiliser tous les moyens et structures existants dans l’ensemble de la Communauté en appliquant la méthode de coordination ouverte afin d’encourager le tourisme dans l’Union Européenne. Il y aurait lieu à cet égard de prendre en considération le principe de subsidiarité tout en favorisant la participation active des entreprises et des acteurs économiques et sociaux.

Afin de donner suite à cette résolution du Conseil, les présidences successives ont organisé un certain nombre de conférences pour suivre l’évolution du tourisme européen, par exemple la réunion des hauts fonctionnaires sur le tourisme européen qui a eu lieu à Iraklion, en Crète en mai 2003 et le deuxième forum sur le tourisme européen qui s’est tenu à Abano Terme en novembre 2003. Plus récemment, la conférence sur la compétitivité et la durabilité du tourisme européen, baptisé « Organiser le succès du tourisme », a réuni en avril 2004 à Dublin des directeurs généraux des Etats membres et des pays adhérents ainsi que des représentants du secteur du tourisme. Durant la présidence néerlandaise, la Hongrie, en coopération avec la Commission européenne et avec la participation du secteur européen du tourisme, a organisé le forum européen du tourisme 2004 à Budapest.

Dans le même ordre d’idées, le Parlement européen adopta en 2002 une résolution sur la communication de la Commission relative à une approche coopérative pour l’avenir du tourisme européen, invitant la Commission et les Etats membres à coordonner leur politique en la matière et à définir des priorités stratégiques accompagnées d’un programme d’action.

Mesdames, Messieurs,

Nous constatons donc que depuis quelques années, une nouvelle approche du tourisme dans l’Union Européenne est en train de se dessiner, une approche plus flexible, décentralisée, et suscitant de nouvelles formes de partenariat entre les différents niveaux politiques et les acteurs socio-économiques.

La dernière Communication en date, parue en novembre 2003 et appelée "Orientations de base pour la durabilité du tourisme européen" constitue encore un important pas en avant. Ces orientations, depuis leur parution, fournissent à la Commission de la matière première pour lancer un vaste processus d’Agenda 21 pour le tourisme durable en Europe : citons, parmi ses initiatives actuelles, les travaux en cours permettant l’amélioration de l’analyse économique basée sur des statistiques fiables, c’est-à-dire les comptes satellites du tourisme, le Portail Européen sur les Destinations Touristiques, le Manuel pour les « Learning Areas » (Espaces d’apprentissage) ainsi qu’un certain nombre d’autres études, comme celles concernant « Les Méthodes et instruments pour mesurer la qualité des destinations et services touristiques » et "L’accessibilité pour les touristes handicapés".

Ces orientations revêtent donc une importance toute particulière ; en effet, cette communication doit constituer la base et le cadre de toute action à mener par la Commission en matière de tourisme dans les années à venir. Le principal instrument de mise en œuvre de cette politique d’Agenda 21 serait désormais le Groupe pour le Tourisme Durable, qui réunirait un nombre restreint de représentants des Etats membres, de l’industrie touristique, de la société civile, des destinations touristiques ainsi que des membres associés représentant les autres institutions et organisations européennes et internationales.

Ce groupe serait chargé de rédiger un cadre détaillé d’action qui devra attribuer des activités spécifiques aux différents acteurs et comprendre un calendrier de mise en œuvre décidé d’un commun accord. La Commission serait disposée à promouvoir et à soutenir la mise en œuvre des activités définies par le groupe.

La durabilité du tourisme concerne des aspects particulièrement importants tels que les entreprises touristiques compétitives et socialement responsables, la possibilité pour tous les citoyens de participer au tourisme, les possibilités d’emploi de qualité dans le secteur et les profits générés par les activités touristiques pour les collectivités locales. Elle requiert la préservation de l’intégrité culturelle, l’intégration des enjeux environnementaux et de la protection du patrimoine dans les mesures liées au tourisme.

Loin d’être réducteur ni dans sa définition ni dans son champ d’application, le tourisme durable est donc un secteur de services dont la chaîne  des acteurs est complexe. Les acteurs de chaque maillon de cette chaîne (agences de voyages, tours opérateurs, transporteurs, hôteliers, restaurateurs et autres) proposent, chacun, un élément du produit global. Qu’un seul maillon de cette chaîne rencontre des difficultés ou voit son image affectée et c’est l’ensemble du secteur  qui en  subit les conséquences.

Cette diversité se traduit par le fait que de nombreuses politiques, nationales ou communautaires, ont un impact direct sur le secteur du tourisme.  On peut citer la politique des transports, composante essentielle des produits touristiques, la politique régionale pour le développement des infrastructures et la valorisation des ressources naturelles et culturelles, la politique de l’environnement, en particulier pour les destinations affectées par le tourisme de masse. On pourrait tout aussi bien citer les nouvelles technologies, l’énergie, l’hygiène alimentaire, les taxes ou la formation, car le tourisme est une activité de main d’œuvre intensive.

Or, les orientations élaborées pour les politiques énumérées ci-dessus ainsi que la définition des mesures concrètes pour leur mise en œuvre se font souvent sans que soit pris en compte ou suffisamment pris en compte leur impact sur le secteur du tourisme.

L’importance du secteur et son potentiel de croissance doivent donc être mieux reconnus par la Commission et les Etats membres en adoptant une approche intégrée pour toutes les orientations et mesures susceptibles d’affecter le tourisme.

Tout en reconnaissant les mérites de votre commission TRAN pour le développement du tourisme, je salue également l’établissement, au niveau du Parlement Européen, d’un Intergroupe « Tourisme » qui de par sa large composition permet de tenir très amplement compte du caractère transversal du secteur touristique.

Dans le même ordre d’idées je félicite la Commission TRAN d’avoir pris l’initiative de faire réaliser une étude sur le tourisme et plus particulièrement d’analyser l’offre touristique de quelques nouveaux Etats membres à la lumière du développement durable et des aspects de qualité. Les premiers résultats de cette étude devraient d’ailleurs nous être présentés aujourd’hui.

Mesdames, Messieurs,

La Présidence luxembourgeoise entreprendra durant son mandat tout ce qui est dans son pouvoir afin de faire avancer le dossier communautaire, notamment par une meilleure reconnaissance de la Communication appelée "Orientations de base pour la durabilité du tourisme européen" qui, comme son titre le laisse entrevoir, servira de toile de fond et de référence aux actions futures à mener sur le plan communautaire.

Le développement durable est un principe directeur qui s’applique à l’ensemble des politiques de l’Union, que ce soit l’économie, le domaine social, l’environnement, la pêche, l’agriculture, les finances publiques, …. Ainsi, la Présidence luxembourgeoise estime qu’au niveau de la révision de la stratégie de développement durable, il est indispensable que toutes les formations du Conseil fassent le point sur le caractère durable de leur action.

Dans cet ordre d’idées, j’entends soumettre un projet de conclusions au Conseil "Compétitivité" pour sa session d’avril ayant comme objectif de favoriser la mise en œuvre d’une approche coopérative entre les acteurs du tourisme, par la création entre autres du Groupe pour le Tourisme durable, de mieux intégrer les enjeux de la durabilité dans les politiques et initiatives communautaires ayant un impact sur le tourisme européen et, finalement, de mettre la Commission en mesure de soumettre au Conseil une proposition d’Agenda 21 pour le tourisme européen avant la fin 2007.

Mesdames, Messieurs,

Depuis le Traité de Rome, le tourisme n’a pas été retenu parmi les domaines justifiant une politique communautaire. Les Etats membres ou plutôt plusieurs Etats membres restent dans ce secteur attachés à des politiques nationales valorisant les richesses naturelles et culturelles, éléments identitaires et atouts des destinations touristiques. Cette solution de compromis du plus petit dénominateur commun m’a toujours laissé un  peu sur ma faim.

Depuis 1991, où le Luxembourg a également assuré la Présidence, je me suis toujours prononcé pour une politique cohérente au niveau communautaire dans le secteur du tourisme et je n’ai jamais caché ma préférence pour l’introduction d’un titre spécifique relatif au tourisme dans les Traités.

Dans l’article 3 du traité de Maastricht du 7 février 1992 il est prévu pour la première fois que l’action de la Communauté peut comporter des mesures dans le domaine du tourisme. Une déclaration annexée au Traité avait même préconisé la possibilité d’un élargissement des compétences communautaires par l’introduction dans le Traité d’un titre spécifique relatif au domaine du tourisme lors d’une prochaine révision du Traité.

Ces mesures ont certes contribué à faciliter la mobilité des citoyens et leur accès au tourisme, à améliorer l’encadrement économique et social pour le développement des activités touristiques et à établir un rapport entre les activités touristiques et les ressources naturelles en vue d’un développement touristique équilibré.

Malgré l’absence d’une base légale spécifique pour des actions communes dans le domaine du tourisme, et nous savons tous que sans une telle base légale des programmes et actions seront de plus en plus difficiles à adopter dans une Union élargie, je constate avec satisfaction que des relations plus actives se sont nouées entre les Etats ces dernières années, et que l’idée d’une plus grande prise en compte de ce secteur d’activité fait son chemin. Ces signes positifs laissent apparaître que la meilleure voie à suivre est celle de l’encouragement de la coopération entre Etats et professionnels du secteur, par le biais d’actions à mener à moyen terme et sur des bases à définir ensemble. 

Cette approche plurilatérale coopérative et proactive, qui contribue d’ailleurs à pallier également à l’éloignement entre la Communauté et les acteurs sur le terrain, peut actuellement être considérée comme la bonne voie en direction de la durabilité du tourisme européen.

Même si je regrette toujours l’absence de l’inscription dans le traité d’un titre spécifique pour le tourisme, je me suis cependant réjoui que la future Constitution de l’Europe, inclut le tourisme dans les domaines où l’Union dispose d’une compétence pour mener des actions d’appui, de coordination ou de complément.

L’article III - 281 permet à l’Union de compléter l’action des Etats membres dans le secteur du tourisme, notamment en promouvant la compétitivité des entreprises de l’Union dans ce secteur, à l’exclusion de toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des Etats membres.

Ces mesures permettent à l’Union d’appuyer et de compléter les politiques nationales lorsque c’est dans l’intérêt de l’Union et des Etats membres.

Elles peuvent prendre la forme d’un soutien financier, d’une coopération administrative, d’un échange de bonnes pratiques entre Etats membres, de projets pilotes, d’orientations et bien d’autres formes, y compris la méthode ouverte de coordination.

En tout état de cause, il est essentiel de garantir le maintien de la diversité entre les approches pour enrichir les politiques et les interventions concertées et de se donner les moyens de faire vivre un véritable « modèle européen » de tourisme, tout en évitant de s’engager dans la voie d’une politique touristique communautaire "banalisée" et, partant, d’une offre touristique européenne uniforme et aseptisée.

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les Députés,

Avant de conclure, je voudrais attirer votre attention sur un séminaire organisé par la Présidence luxembourgeoise, conjointement avec l’Institut européen des Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe.

Ce séminaire qui aura lieu les 21 et 22 avril 2005 à Luxembourg est intitulé "Tourisme et Culture - le défi de l’intégration européenne". Afin d’apporter des outils de management et de gouvernance aux industries du tourisme, le séminaire mettra en évidence de bonnes pratiques en matière de développement, en choisissant des exemples pris parmi les Etats membres de l’Union Européenne et de ceux qui doivent la rejoindre dans les prochaines années.

Mesdames, Messieurs,

Je vous remercie de votre attention et de votre patience, et je suis bien sûr disposé à prendre vos questions auxquelles j’essaierai, dans la mesure du possible, de répondre.



Dernière mise à jour de cette page le : 02-02-2005

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