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En ma qualité de Ministre luxembourgeois et de représentant de la Présidence du Conseil de l’Union européenne, j’ai visité la région sinistrée dès le premier janvier.
En cette même qualité, j’ai l’honneur de prendre la parole ici au nom de l’Union européenne et de ses 25 Etats Membres aujourd’hui.
Je saisis d’emblée l’occasion pour réitérer aux pays et communautés victimes du raz-de-marée en Asie la profonde compassion de l’Union européenne.
Notre élan de solidarité ne faiblira pas.
D’ores et déjà je puis vous informer que le Conseil de l’Union européenne a retenu que la réponse globale de l’Union européenne et de ses Etats membres représente un montant de 1,5 milliards d’euros en aide publique, soit 2 milliards de dollars. Il s’agit d’un effort sans précédent pour notre Union.
De même, nos sociétés civiles font preuve d’un engagement financier exceptionnel. Je voudrais dans ce contexte saluer ici avec force cet immense élan de solidarité de tous les européens
Les Etats membres de l’Union européenne, tout comme la Commission européenne, vont annoncer individuellement leurs contributions respectives auxquelles ils s’engagent dans le cadre du flash appeal.
Si vous me permettez de parler brièvement au nom du Luxembourg, je voudrais annoncer ici la décision de mon gouvernement de contribuer à l’appel de fonds d’aujourd’hui pour 3 millions d’Euros, soit quelque 4 millions de dollars.
M. le Président,
Ainsi que le Premier Ministre luxembourgeois, Président du Conseil, M. Jean-Claude Juncker, l’a relevé à Jakarta, il importe que, face à l’ampleur du désastre et de la dévastation causés, nous nous engageons sur un effort de longue haleine pour assister les pays et communautés sinistrés dans les phases successives d’aide d’urgence, de reconstruction et de réhabilitation. Les conclusions du Conseil de l’Union européenne de vendredi dernier attestent de notre détermination de répondre aussi présent sur le long terme.
L’Union européenne a de même depuis le début de la crise insisté sur le rôle premier qui revient aux Nations Unies, notamment dans le domaine de la coordination des efforts déployés.
Mais, nous ne saurions nous contenter d’une approche d’aide, alors que la communauté internationale a les moyens technologiques et financiers de prévenir du moins en partie les désastres causés par de telles catastrophes naturelles ou leurs conséquences désastreuses. Dès vendredi dernier, l’Union européenne s’est ainsi lancée concrètement dans la mise en œuvre de son engagement pris à Jakarta de contribuer à mettre en place un système de pré-alerte dans l’Océan Indien.
M. le Président,
Nous sommes tous conscients qu’une crise de cette envergure exigera dans les mois à et années à venir un monitoring attentif, non seulement au niveau des engagements pris mais aussi au niveau de réalisations concrètes sur le long et le moyen terme. Il s’agit en définitive de s’assurer que les fonds mis à disposition bénéficient bien sur le long terme aux populations concernées et parmi celles-ci en particulier aux plus démunies. Pour sa part, l’Union européenne se prête dès à présent à cette tâche, alors que ce suivi figurera à l’ordre du jour des prochains Conseils des Ministres de l’Union européenne.
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