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A la fin de la dernière journée du Conseil européen qui s’est tenu à Bruxelles les 16 et 17 juin 2005, Jean-Claude Juncker, Premier ministre luxembourgeois et président en exercice du Conseil européen a dressé le bilan du travail de la Présidence luxembourgeoise : "La Présidence luxembourgeoise est en train de toucher à sa fin. Nous avions au niveau du Conseil européen trois priorités. Nous voulions réformer le pacte de stabilité. Nous l’avons fait en mars. Nous voulions donner de nouvelles impulsions à la stratégie de Lisbonne. Nous l’avons fait en mars et nous venons d’adopter pour la première fois dans l’histoire de l’UE des lignes directrices intégrées. Nous voulions doter l’UE de nouvelles perspectives financières pour les années 2007-2013, ça a raté."
Dans ce contexte le Président du Conseil européen a constaté que "l’Europe se trouve dans une crise profonde."
Le Premier ministre Jean-Claude Juncker a constaté que le Conseil européen "était tout proche d’un accord", que "les différences étaient minimales, ce qui est une façon de dire que certaines délégations n’avaient pas la volonté d’aboutir." Et d'ajouter: "Ceux qui demandaient, au moment de conclure, une remise à plat des structures budgétaires de l’Europe savaient pertinemment qu’il était strictement impossible de mettre d’accord les 25 pays sur une réarticulation intégrale de nos structures budgétaires, faisant fi de tous les arrangements que nous avons conclus par le passé. Qui demande une telle solution veut l’échec."
Mais il a ajouté que le nombre de délégations qui étaient prêtes à rechercher un compromis, "étaient autrement plus nombreuses que celles des pays qui se sont refusées à cet effort." Il a fait l’éloge des nouveaux Etats membres qui étaient prêts, pour sauver l’accord, à faire des concessions sur des engagements budgétaires qui leur avaient déjà été garantis : "De grands efforts ont été faits par ceux qui voulaient aller de l’avant dans ce difficile moment de l’histoire que connaît l’Europe. Je ne désespère donc pas que l’Europe va un jour retrouver ses forces, bien qu’elle connaisse aujourd’hui un affaiblissement qui m’inquiète."
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