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Le deuxième "Conseil Espace" composé par les ministres du volet "recherche" du Conseil "Compétitivité" de l’Union européenne et par le Conseil de l’Agence spatiale européenne (ASE) s’est réuni le 7 juin 2005 à Luxembourg.
Sous la présidence conjointe de la présidence du Conseil de l’UE et de la présidence de l’ASE, représentée par Edelgard Bulmahn, ministre fédérale allemande de l’Education, ce Conseil a tenu un échange de vues sur des orientations concernant la préparation du futur programme spatial européen.
A l’issue du Conseil, le ministre luxembourgeois de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, François Biltgen a expliqué que l’intérêt de cette réunion était d’identifier les rôles et les responsabilités entre l’Union européenne et l’ASE. Il en a tiré deux conclusions qui sont les suivantes :
"Tout d’abord, il y accord unanime en ce qui concerne la dimension stratégique que l’Espace revêt pour l’Europe. Par le bais des politiques de l’Union et des gouvernements, l’utilisation de l’Espace doit se mettre au service des intérêts des citoyens européens. Ainsi, la mise au point des systèmes spatiaux s’appuiera de plus en plus sur les exigences des utilisateurs, tout en portant soin que les avantages que ces systèmes apportent puissent être partagés par tous. Dans cette optique, la politique spatiale européenne permettra de réaliser la politique dans le cadre de la relance de la stratégie de Lisbonne puisqu’elle est destinée à avoir davantage de croissance et d’emplois en investissant dans la diversification économique, dans la recherche et le développement technologiques".
Sur les rôles et responsabilités des différents intervenants, le Président Biltgen a retenu le rôle particulier de l’UE en ce qui concerne l’agrégation des besoins des utilisateurs et la fédération de la volonté politique pour soutenir ces besoins. "L’Union visera ainsi la disponibilité et la continuité des services opérationnels d’appui à ses politiques, notamment dans le contexte des programmes Galileo et GMES. L’Union s’efforcera également de garantir un cadre réglementaire optimal ainsi que l’accès aux marchés internationaux. De sa part, l’ASE, ses Etats membres et ses Etats coopérants, tout en recherchant l’excellence dans le domaine de la recherche scientifique spatiale, concentreront leurs activités sur l’exploration de l’espace et sur les outils essentiels relatifs : l’accès à l’espace, la connaissance scientifique et les technologies spatiales. Ils pourront également collaborer à la mise en œuvre des systèmes spatiaux ayant une importance pour les politiques de l’Union européenne".
Il reste cependant 4 questions à approfondir en vue de l’établissement du Programme spatial européen :
"En cette période où l’Europe ne fait plus rêver", François Biltgen a déclaré qu’il était convaincu que "cette politique spatiale européenne pourra et devra faire rêver nos concitoyens parce que nous sommes sont en train de contribuer à la réalisation de la conquête de l’espace". Enfin, il a ajouté que "la politique européenne de l’espace nous apportera de nombreux atouts, notamment dans le cadre de la découverte de l’espace, dans le développement d’innovations technologiques qui auront des répercussions sur l’économie et enfin sur la création d’emplois".
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