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Communiqué
Luc Frieden : "Si nous ne pouvons pas stabiliser les Balkans occidentaux, nous en subirons les conséquences chez nous"

Date de publication : 18-03-2005

Domaine politique : Affaires générales et Relations extérieures

Réunion : Réunion informelle des ministres de la Défense


A l’issue d’une première session de travail de la réunion informelle des ministres de la Défense de l’Union européenne, Luc Frieden, ministre de la Défense, a fait le point sur les travaux consacrés à l’opération ALTHEA en Bosnie-Herzégovine :

"Nous avons fait le point sur la situation dans les Balkans occidentaux et plus particulièrement sur la plus grande opération de nature essentiellement militaire de l’Union européenne, celle qui se déroule en Bosnie-Herzégovine. C’est la raison pour laquelle j’ai invité le général Reith, commandant de l’opération ALTHEA. C’est une opération qui a commencé en décembre 2004. L’Union européenne a repris cette opération de l’OTAN. C’est une opération "Berlin+", c’est-à-dire une opération de l’Union européenne dans laquelle nous utilisons certains moyens de l’OTAN. Le briefing que nous a fait le général Reith, tout comme l’analyse qu’ont faite les ministres, démontrent que l’opération est un grand succès. C’est une opération importante. Nous avons aujourd’hui sur le terrain 6.300 personnes. L’opération reste importante parce que nous devons apporter une contribution à la stabilisation de cette partie de l’Europe. C’est dans l’intérêt de cette région, mais c’est aussi dans notre propre intérêt, car les questions de sécurité extérieure et de sécurité intérieure sont liées. Si nous ne pouvons pas résoudre les problèmes dans ces pays en les aidant, nous en subirons les conséquences chez nous. L’opération ALTHEA a aussi des aspects de lutte contre la criminalité, tout cela fait partie aussi de la stabilisation de cette région du monde.

Nous avons discuté de l’avenir de cette mission. Les accords de Dayton et de Paris sur la Bosnie-Herzégovine datent de 1995. Cela fait déjà 10 ans, l’Union européenne n’a pas l’intention de rester à tout jamais militairement dans cette région, notre intention est d’aider ces pays à devenir des Etats de droit, à se stabiliser, et il faudra aussi planifier les étapes plus civiles : renforcement de la présence policière et de l’état de droit, réduction des forces militaires.

Nous sommes très satisfaits de cette mission, qui est un test pour l’Union européenne. Le fait qu’elle ait bien fonctionné nous permet de tirer des leçons de cette opération pour d’autres interventions à l’avenir, et nous allons dans les mois à venir voir, au vu de l’évolution en Bosnie, mais aussi dans la région, s’il est nécessaire de maintenir à ce niveau l’opération ALTHEA. Pour l’instant, elle fonctionne bien et elle restera en place comme elle fonctionne maintenant." 


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Dernière mise à jour de cette page le : 18-03-2005

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