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Octavie Modert, secrétaire d'État à l'Agriculture, à la Viticulture et au Développement rural, et Joe Borg, commissaire européen chargé de la Politique Commune de la Pêche, ont représenté l’Union européenne à la réunion ministérielle de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) consacrée à la pêche. La réunion, qui avait lieu le 12 mars 2005 à Rome, a abordé deux questions importantes : le plan de réhabilitation des régions d’Asie du Sud-Est touchées par le raz-de-marée et, en second lieu, la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (pêche IUU) et le système de surveillance des navires par satellite (VMS).
Octavie Modert a exprimé le soutien de l’Union européenne à la déclaration ministérielle, qui inclut des recommandations d’orientation des interventions à long terme de la Communauté internationale. Ces recommandations d’orientation ont pour objectif de réhabiliter des secteurs de la pêche et de l’aquaculture à vocation durable dans les régions sinistrées par le raz-de-marée. En termes d’importance économique, ces secteurs viennent immédiatement après le tourisme dans les pays concernés.
Elle a réitéré l’engagement déterminé de l’Union européenne à "mener un effort de longue haleine pour aider les pays et communautés dévastés par la catastrophe durant les phases successives d’aide d’urgence, de reconstruction et de réhabilitation", et de ne pas se concentrer uniquement sur la réponse à court terme.
Octavie Modert a également insisté sur l’importance du rôle des Nations Unies dans la coordination de l’aide et de la FAO, compte tenu de son expertise en matière de pêche, d’aquaculture et d’agriculture.
Le secrétaire d’Etat a relevé l’importance de prendre en compte les besoins et les priorités des pays sinistrés. "Nous insistons pour que les priorités nationales et locales et les véritables besoins et choix des gouvernements concernés soient dûment pris en compte dans le processus de réhabilitation et de reconstruction, afin de respecter le principe de propriété", a-t-elle déclaré. "Le respect des pratiques halieutiques existantes dans les zones sinistrées nous importe énormément, de même que la vocation durable du secteur de la pêche à long terme. C’est pourquoi, nous devons nous mettre d’accord, aujourd’hui, sur des recommandations susceptibles d’orienter les interventions en faveur d’une réhabilitation durable", a-t-elle ajouté.
Le commissaire Joe Borg a informé l’assemblée de l’action engagée par l’UE pour mobiliser des experts internationaux susceptibles d’apporter un soutien technique dans les régions frappées par le raz-de-marée, ainsi que du possible transfert de navires communautaires dans ces régions. Au sujet de la mise en oeuvre de ces deux mesures, il a souligné que " la Communauté est déterminée à apporter son aide exclusivement à la demande des administrations nationales. En outre, la Communauté compte sur l’aide de la FAO pour garantir que ces initiatives soient mises en œuvre en cohérence avec le plan international de réhabilitation". L’UE s’engage à coopérer de manière intensive avec la FAO et les pays sinistrés. Pour que "bientôt, les pêcheurs et les familles d’Asie du Sud-Est retrouvent les moyens de vivre de manière sûre et durable des ressources de l’océan."
Les ministres ont également adopté une déclaration sur la pêche appelant au développement et à la mise en œuvre de plans nationaux et régionaux de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. La déclaration souligne la nécessité d’étudier en détail les causes et les facteurs économiques de la pêche IUU et de disposer d’outils et de capacités de surveillance supplémentaires.
Le commissaire Joe Borg a souligné le rôle de premier plan joué par l’Union européenne dans la lutte contre la pêche illégale et s’est félicité de l’introduction du partage de données à propos de la surveillance des navires par satellite. "La Communauté attire régulièrement l’attention des autres membres sur la nécessité d’une coopération volontariste au niveau des autorités de contrôle. Ces vérifications doivent devenir un élément normal des mécanismes de contrôle du commerce et qu’elles réalisent leur plein potentiel", a-t-il déclaré.
Il a expliqué que la pleine participation des pays en développement à la lutte contre la pêche IUU est une autre priorité de la Communauté et que l’efficacité des cadres proposés à ces mêmes pays pour lutter contre la pêche illégale devait être mise en valeur.
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