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Lucien Lux, ministre de l’Environnement, a présidé le Conseil "Environnement", qui s’est réuni, jeudi 10 mars 2005, à Bruxelles. Le Conseil "Environnement" a adopté deux conclusions qui constituent sa contribution au Conseil européen de printemps. Ces deux conclusions concernent la lutte contre le réchauffement climatique et la révision à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne.
En vue de fixer de nouveaux objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, après l'échéance de la première période du protocole de Kyoto en 2012, le Conseil "Environnement" a adopté des conclusions sur les changements climatiques. Il s’agit de stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre à moyen et à plus long terme, assorties d'objectifs, qui seront adressés au Conseil européen de printemps. A ce sujet, Lucien Lux a déclaré : "Je suis très heureux de cette décision. Nous avons réussi à trouver un accord sur une question très importante pour le présent mais surtout pour le futur de la planète. Cet accord concerne les objectifs et les stratégies que nous voulons prendre pour lutter contre le changement climatique. Nous avons démontré la grande solidarité qui existe au sein de l’Union européenne à ce sujet. Je me réjouis de cet accord, qui est surtout très important pour la suite de notre lutte contre le réchauffement climatique. Par conséquent, je lance un appel à tous les chefs d’Etat et de Gouvernement de l'UE pour qu'ils tiennent compte de ce que le Conseil "Environnement" a décidé aujourd’hui."
La décision du Conseil "Environnement", qui sera soumise au Conseil européen du 22 et 23 mars 2005, engage les pays industrialisés à réduire leurs émissions dans une fourchette de 15% à 30% d’ici 2020 et de 60% à 80% d’ici 2050, par rapport au niveau de 1990. Ceci afin de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés par rapport aux niveaux pré-industriels.
Par ailleurs, le Conseil "Environnement" invite le Conseil européen à examiner régulièrement la question des stratégies de réduction des émissions à moyen et à plus long terme, assorties d'objectifs. Deux aspects sont essentiels à cet égard : la nécessité d’élargir la participation des pays à un mécanisme post-Kyoto, et d’entériner l’objectif de contenir l’augmentation de la température à 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels.
A ce sujet, Lucien Lux a affirmé : "Tout le monde a bien remarqué que le fait de ne pas arriver à un accord aurait signifié une journée noire pour l’environnement. La présidence a toujours eu la conviction, qu’il fallait clairement montrer quelle direction le bateau va prendre, si nous voulons que d’autres pays y montent. Naturellement, il est aussi important de convaincre les autres partenaires internationaux de joindre le bateau. Nous allons mener ce travail de persuasion dans les mois à venir. Dans ce sens, cette décision sera extrêmement bénéfique. Le message d’aujourd’hui dit clairement qu’il est urgent d’y aller. C’est une décision très importante."
Au sujet de la contribution, en matière de stratégie de Lisbonne, du Conseil "Environnement" au Conseil europeén de printemps, les conclusions adoptées contiennent une série de messages politiques focalisés sur la contribution de l'environnement aux objectifs de croissance et d'emploi.
Tout d'abord, le Conseil a rappelé l’importance égale et le renforcement mutuel des trois dimensions de la stratégie de Lisbonne : économique, sociale et environnementale. Il invitera le Conseil européen à reconnaître:
La contribution énumère également les priorités d'action dans le domaine environnemental.
Lucien Lux se félicite de cet accord qui envoie un signal fort au chefs d’Etat et de Gouvernement de l'UE, en soulignant que "l’environnement n’est pas un obstacle à une Europe plus compétitive. Il peut, en revanche, être un moteur de croissance et de compétitivité."
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