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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Communiqué
Nicolas Schmit : "Réussir la relance de la stratégie de Lisbonne, sans être capable de s’entendre sur une adaptation sérieuse du Pacte de stabilité et de croissance, ce serait un coup d’épée dans l’eau."

Date de publication : 09-03-2005

Domaine politique : Affaires générales et Relations extérieures

Réunion : Session plénière du Parlement européen


Le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Immigration, Nicolas Schmit, est intervenu en session plénière devant le Parlement européen, le 9 mars 2005, sur la révision à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne ainsi que sur la préparation du Conseil européen des 22 et 23 mars prochain, à Bruxelles.

Sur la révision à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne, en présence du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et du commissaire chargé des Entreprises et de l’Industrie, Guenter Verheugen, le ministre Schmit a appelé à ce que "l’objectif de croissance et d’emploi doit se poursuivre au travers des synergies à développer entre les trois dimensions de la stratégie : économique, sociale et environnementale."

Quant à la dimension économique, Nicolas Schmit a relevé que "l’Europe a besoin de réformes structurelles, comme elle a besoin d’un cadre macro-économique qui établit un bon équilibre entre la stabilité, la croissance et l’emploi."

Sur la dimension sociale, le ministre a déclaré que "l’Agenda social doit compléter et appuyer l’examen à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne, notamment en ce qui concerne la promotion de la dimension sociale de la croissance économique (…) La relance de la croissance économique n’est certainement pas synonyme de démantèlement du modèle social européen. L’exclusion sociale ne produit ni plus de croissance, ni d’avantage d’emplois, la croissance doit être au service de la cohésion sociale."

Concernant la dimension environnementale, Nicolas Schmit a confirmé la nécessité d’intégrer ces considérations dans le processus de Lisbonne et précisé l’importance du "développement accéléré des éco-technologies, qui peuvent permettre à l’Europe d’affirmer son leadership dans ces activités d’avenir."

A propos de la gouvernance de la stratégie de Lisbonne, la présidence a informé que la Commission devrait désormais présenter des propositions de lignes directrices, comprenant les Grandes orientations de politique économique ainsi que les Lignes directrices pour l’emploi et intégrées dans un texte unique et cohérent. L’introduction des programmes d’action nationaux, sur trois ans, donnera à chaque Etat membre une plus grande latitude dans le choix des priorités et moyens de son action pour la mise en œuvre de la stratégie, à l’intérieur d’un cadre défini par les lignes directrices intégrées. Sur la base de ces lignes directrices intégrées, il est proposé que les Etats membres élaborent des Programmes d’action nationaux, au terme d’une concertation aussi large que possible entre tous les acteurs concernés. Afin de faciliter la concertation et la coordination, chaque Etat membre pourrait nommer une personnalité responsable de la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne.

Au sujet de la procédure de suivi et d’évaluation régulière de la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne, la présidence suggère que "les Etats membres présentent, chaque automne (à partir de 2006) un rapport unique sur la mise en œuvre de leur Programme d’action national. Sur cette base, la Commission dévoilerait chaque année, au mois de janvier, un rapport d’évaluation, éventuellement accompagné de certaines propositions d’ajustement, mais sans que cela ne puisse conduire à une refonte totale des lignes directrices intégrées, dont la durée de validité est de trois ans. Le Conseil européen se prononcerait ensuite sur ces ajustements."

Quant à la préparation du Conseil européen des 22 et 23 mars, le ministre a déclaré qu’"il est convenu que l’ordre du jour de ce Conseil européen se concentrera sur le pacte de stabilité et de croissance et la stratégie de Lisbonne et qu’il abordera également la stratégie de développement durable ainsi que le protocole de Kyoto."

Sur le pacte de stabilité et de croissance, le ministre Schmit a informé le Parlement européen que "la présidence continuera ses consultations afin de trouver une solution globalement acceptable qui pourrait être soumise aux Chefs d’Etat et de gouvernement." Nicolas Schmit a rappelé que "l’absence d’accord ne renforcera pas la crédibilité du Pacte. Un compromis à tout prix n’est pas une bonne solution non plus. L’Europe est sous haute observation et ses citoyens attendent de leurs décideurs la capacité de mener des politiques qui ne sacrifient ni la croissance à la stabilité, ni la stabilité à une croissance tout au plus éphémère. Ne nous plaçons pas aujourd’hui dans un scénario d’échec. Une solution équilibrée et crédible est possible."

A propos de la stratégie de développement durable, le ministre Schmit a déclaré que "le développement durable doit inspirer toutes les politiques. Il est un concept global, dont les principes directeurs pourraient être concrétisés dans une charte comprenant une série d’indicateurs pertinents."

Concernant le protocole de Kyoto, Nicolas Schmit s’est félicité de son entrée en vigueur. "Nous sommes tous d’accord que les changements climatiques constituent l’un des plus grands défis qui se pose à l’humanité, avec des incidences graves sur les plans environnemental, économique et social." Il a informé le Parlement que le Conseil "Environnement" de cette semaine se penchera sur les options relatives à un régime post 2012 dans le cadre du processus des Nations Unies assurant la coopération la plus large possible de tous les pays.




Dernière mise à jour de cette page le : 10-03-2005

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