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Le Premier ministre et ministre des Finances, Jean-Claude Juncker, présidera les réunions de l’Eurogroupe et du Conseil "Affaires économiques et financières", qui se tiennent les 16 et 17 février 2005 à Bruxelles.
Le ministre de l’Économie et du Commerce extérieur Jeannot Krecké y représentera le gouvernement luxembourgeois.
Les ministres des Finances des 12 pays membres de la zone Euro, réunis au sein de l’Eurogroupe, ainsi que les ministres des Finances et de l’Économie des 25 pays membres du Conseil "Affaires économiques et financières" se pencheront une nouvelle fois sur l’examen du pacte de stabilité et de croissance. La première réunion, les 17 et 18 janvier, avait dégagé un consensus sur trois idées essentielles, à savoir que le Traité régissant le pacte de stabilité et de croissance ne serait pas modifié, que le droit d’initiative de la Commission européenne dans ce dossier resterait intact et qu’il ne saurait être question de retirer des catégories entières de dépenses de l’application du pacte. Il est attendu que l’Eurogroupe et le Conseil "Affaires économiques et financières" trouvent un accord politique lors de leurs réunions les 7 et 8 mars 2005 et que ce dernier sera présenté aux chefs d’État et de gouvernement lors du Conseil européen des 22 et 23 mars 2005.
Le Conseil "Affaires économiques et financières" sera également appelé à prendre une décision sur la base de l’article 104(9) du pacte de stabilité et de croissance à l’égard de la Grèce. La procédure pour déficit excessif à l’encontre de la République hellénique devrait donc se poursuivre, le Grèce étant le premier État membre à atteindre ce stade de la procédure. L’article 104(9) donne la possibilité au Conseil d’inviter un État membre concerné à prendre des mesures, dans des délais précis, pour la réduction du déficit.
Le Conseil devrait adopter des conclusions au sujet d'une communication de la Commission sur l'usage de statistiques dans la communication par les Etats membres de leurs situations budgétaires. La communication donne suite aux discussions du Conseil durant le deuxième semestre de l'année dernière, tenues dans le contexte des révisions par la Grèce des statistiques qu'elle avait fournies précédemment pour l'analyse de sa situation budgétaire. Elle prévoit un renforcement du cadre statistique, aussi bien au niveau communautaire qu'à celui des Etats membres.
Le Conseil analysera ensuite les programmes de stabilité ou de convergence actualisés des États membres suivants : Allemagne, Belgique, Danemark, Estonie, Finlande, France, Irlande, Italie, Malte, Pologne et Slovaquie.
Pour ce qui est de la préparation du Conseil européen des 22 et 23 mars 2005, le Conseil devrait adopter des conclusions au sujet d'un rapport de la Commission sur la mise en œuvre des grandes orientations de politique économique fixées à l'attention des Etats membres pour la période 2003-05, et aura un débat d'orientation sur les principales questions abordées. Le projet de conclusions met l'accent sur deux questions: l'amélioration de la compétitivité et l'augmentation de l'emploi.
Lors de sa réunion du 8 mars prochain, le Conseil devra approuver un document sur les principales questions, à transmettre par la suite au Conseil européen de printemps des 22 et 23 mars.
Le Conseil aura un débat d'orientation au sujet du rapport de la Commission sur le réexamen à mi-parcours de la stratégie de réformes économiques, arrêtée à Lisbonne en mars 2000.
Les ministres seront informés, au déjeuner, de l'état des travaux sur la mise en place d'une facilité de financement de la Banque Européenne d'Investissement pour la reconstruction dans les zones affectées par le séisme et le raz-de-marée du 26 décembre 2004 en Asie du Sud et dans l'Océan Indien.
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