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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Communiqué
Troïka UE - Serbie et Monténégro

Date de publication : 01-02-2005

Domaine politique : Affaires générales et Relations extérieures

Réunion : UE-Serbie et Monténégro (troïka)


Le ministre des Affaires étrangères et de l'Immigration et Président en exercice du Conseil de l'Union européenne, Jean Asselborn, a accueilli le ministre des Affaires étrangères de Serbie et Monténégro, Vuk Draskovic, dans le cadre de la réunion ministérielle de la Troïka de l'Union européenne avec la Serbie Monténégro. Ont participé aux discussions le ministre britannique des Affaires européennes, Denis MacShane et le Haut représentant pour la Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) de l'Union européenne, Javier Solana.

A cette occasion, le ministre Asselborn a prononcé la déclaration suivante :

"Notre réunion de ce jour a permis de passer en revue les relations entre l’UE et la Serbie et Monténégro, ainsi que d’avoir un échange de vues sur la question du Kosovo.

En ce qui concerne le premier point, l’UE a réaffirmé que l’intégration de la Serbie et Monténégro dans l’UE demeure une de ses priorités. La perspective que nous offrons est claire, il s’agit de saisir l’opportunité ainsi offerte.

Malheureusement, nous avons dû constater que les progrès restent plus que limités. Vous savez tous quel est le point le plus problématique : il s’agit de la coopération pleine et entière avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). Or sans cette coopération, il n’y aura pas de progrès vers l’UE. Le Conseil a hier encore eu l’occasion de réaffirmer cette exigence essentielle pour tous les pays de la région.

Tout le monde s’accorde pour dire que Belgrade est potentiellement le moteur du développement des Balkans. Son passé en témoigne. Mais il s’agit aujourd’hui de laisser le passé derrière soi et de regarder vers l’avant. Le futur de la Serbie et Monténégro est l’Union europénne et je voudrais dire à mon collègue que nous l’y attendons.

En ce qui concerne le Kosovo, nous avons passé en revue la situation politique sur le terrain. L’UE a réaffirmé son attachement à la mise en œuvre des standards, à l’importance particulière que nous accordons au respect de la multi-ethnicité, ainsi qu’à la protection des minorités. Il s’agit de principes fondamentaux qui ne sauraient accepter la moindre entorse. A ce titre, la sécurité, la décentralisation, les retours et la liberté de circulation demeurent les priorités de notre engagement.

Le progrès dans ces domaines est dans l’intérêt de tous. C’est pour cette raison qu’il est de la plus haute importance que les Serbes du Kosovo participent activement au sein des institutions provisoires d’administration autonome (IPAA, PISG en angalis) et dans la vie politique du Kosovo. Il est également important que Belgrade se ré-engage dans le dialogue direct avec Pristina, et je salue dans ce contexte les récentes déclarations serbes allant dans ce sens. Le dialogue est le seul moyen pour avancer au Kosovo."




Dernière mise à jour de cette page le : 01-02-2005

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