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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Communiqué
Les ministres européens de l'Agriculture discutent la réforme du secteur "sucre" avec les représentants des pays ACP et PMA

Date de publication : 24-01-2005

Domaine politique : Agriculture, pêche

Réunion : Conseil Agriculture et pêche


Les ministres de l'Agriculture, ensemble avec la Commission européenne, ont eu aujourd'hui à l'invitation de la Présidence une réunion informelle avec les représentants des pays ACP et les pays moins avancés (PMA) sur la réforme du régime communautaire du sucre. L'échange de vue a porté sur l'impact de la-dite réforme sur les pays signataires du protocole sur le sucre bénéficiant d'un système préférentiel, à savoir des quotas et des prix garantis pour les fournitures de sucre vers le marché communautaire.

"J'ai pris note d'un accord sur la nécessité de la reforme, mais aussi sur le fait qu'il faut tenir compte des intérêts légitimes des pays tiers concernés par la reforme du régime communautaire du sucre," a annoncé le Président Fernand Boden lors d'un point presse. "Il existait déjà avant cette réunion un consensus sur la nécessité de prendre en compte les inquiétudes de ces pays et aujourd'hui nous sommes d'autant plus conscients de la nécessité de trouver une solution équitable." Le Président a déclaré que la réunion a été à la fois nécessaire et utile pour écouter les suggestions, les soucis et les critiques de toutes les parties concernées.

La réforme, telle que proposée par la Commission, prévoit une réduction d'un tiers du prix du sucre sur le marché intérieur; le prix sur le marché mondial représentant actuellement seulement un tiers du prix communautaire. Le commissaire responsable de l'Agriculture et du Développement rural, Mariann Fischer Boel, a expliqué que le secteur du sucre n'avait pas été réformé pendant les 40 dernières années et que le système actuel faisait l'objet de nombreuses critiques; il fallait donc aligner ce secteur à la réforme de la politique agricole commune. Elle espère un accord politique sur le sujet en novembre 2005, de telle sorte que la position de la Communauté soit définie avant la réunion au niveau ministériel de l'Organisation mondiale du Commerce à Hong Kong en décembre prochain.

La Commission a profité de la réunion pour présenter son plan d'action destiné à aider les pays partenaires à s'adapter aux conséquences de la réforme. Celui–ci prévoit de rendre le secteur du sucre plus compétitif, si ce dernier est viable dans le pays partenaire concerné; et sinon, de promouvoir la diversification de l'économie en apportant une réponse aux besoins d'adaptation au sens large du pays partenaire. Le commissaire chargé du Développement et de l'Aide humanitaire, Louis Michel, a déclaré que l'Union européenne était "consciente qu'il fallait anticiper les effets de la réforme." C'est pourquoi le plan d'action doit être lancé avant que la réforme elle-même ait été finalisée, a-t-il ajouté. La durée du soutien communautaire aux pays partenaires est prévue pour une durée de huit ans, a précisé le Commissaire.

"Les pays ACP et PMA ont eu et vont garder une relation privilégiée avec l'Union européenne", a dit le commissaire au Commerce extérieur Peter Mandelson. "La Commission ne veut pas imposer le changement mais le réaliser en tant que partenaire", a-t-il ajouté.

Les représentants des pays ACP et des PMA, les ministres Nandcoomar Bodha de l'Ile Maurice et Galal Yousif El Degeir du Soudan, ont déclaré que la réunion a été positive et ont profité de l'occasion pour exprimer les soucis et positions des pays signataires du protocole du sucre. "Nous voulons être part de cette réforme et nous voulons avoir un dialogue positif", a dit Nandcoomar Bodha lors de la conférence de presse.

"Nous avons réussi de vastes réformes en vue de la diversification de l'économie dans nos pays, mais nos économies vulnérables ne peuvent pas supporter des réductions de prix si drastiques et nous nécessitons plus de temps pour nous adapter", a-t-il précisé. Il a ajouté qu'il avait l'intention de déposer une demande formelle pour une deuxième réunion de ce genre quand la proposition de réforme formelle sera présentée par la Commission européenne.


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Dernière mise à jour de cette page le : 25-01-2005

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