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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Le Luxembourg dans le monde

Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Luxembourg a misé sur la coopération internationale, considérée comme le meilleur moyen d’assurer sa souveraineté et son développement. Ainsi, au fil des années, il est devenu membre - souvent même membre fondateur - d’un nombre élevé d’organisations et d’institutions internationales.

De par sa situation géographique qui fait que le Grand-Duché est un pays où se croisent les influences de nombreux peuples, il est souvent perçu par ses partenaires internationaux comme un partenaire privilégié au sein des institutions. Il joue volontiers un rôle de conciliateur et de défenseur du droit et des traités.

Membre fondateur de l’Union européenne

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Le Luxembourg est un membre fondateur de l’Union Européenne. En 1951, il contribue à fonder la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA). En 1957, le Grand-Duché ratifie le traité de Rome qui marque les débuts de la Communauté économique européenne. Le pays est également un membre fondateur de la Communauté de l’énergie atomique, établie la même année.

Les institutions européennes situées au Luxembourg témoignent du lien étroit qui existe entre le pays et l’Union. Sont ainsi basés au Luxembourg : le secrétariat général du Parlement européen, des services de la Commission européenne, la Cour de justice des Communautés européennes, la Cour des comptes, la Banque européenne d’investissement, l’Office des publications des Communautés européennes et une école européenne avec une deuxième en construction.

Membre fondateur du Benelux

La Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg ont conclu, le 5 septembre 1944 à Londres, une Convention douanière qui instaura les mêmes tarifs aux frontières extérieures des 3 pays et qui abolit les droits de douane sur les échanges intra-Benelux. Cette convention est entrée en vigueur le 1er janvier 1948. L'option d'associer ainsi les économies des trois pays a marqué le début d'un nouveau processus d'intégration sur le continent européen.

Le 3 février 1958, neuf mois après la signature des traités de Rome, fut signé au niveau du Benelux le Traité qui créa entre les trois pays l'Union économique proprement dite. Cette union est devenue effective le 1er novembre 1960. L'objectif de cet acte était la libre circulation des personnes, des marchandises, des capitaux et des services. Ceci impliquait la coordination des politiques économiques, financières et sociales ainsi que l'adoption et la poursuite d'une politique commune dans les relations économiques avec les pays tiers en matière de paiements y afférents.

Depuis lors des glissements sont intervenus dans la coopération Benelux. Certaines dispositions du Traité ont été exécutées, d'autres ont été réalisées au niveau européen, des tâches nouvelles pour le Benelux ont été ajoutées.

Les trois Gouvernements attachent une importance primordiale à la coopération politique à tous les niveaux pour renforcer l'Union sur la scène internationale et préparer de manière conjointe notamment les concertations qui se déroulent dans les enceintes européennes. Les trois pays peuvent jouer ainsi jouer un rôle phare au niveau de l’intégration européenne.

Membre fondateur du Conseil de l'Europe

Le Conseil de l’Europe, fondé en 1949, est la plus ancienne organisation politique du continent européen. Le Luxembourg est un des 10 membres fondateurs du Conseil de l'Europe, qui compte 45 membres à ce jour. Le Grand-Duché soutient avec ardeur les objectifs de cette organisation internationale, qui sont la défense des droits de l’Homme et de la démocratie parlementaire, la conclusion d’accords à l’échelle du continent, l’harmonisation des pratiques juridiques et sociales en Europe ainsi que la promotion du développement de l’identité européenne fondée sur les différences de culture.

A la 110e session du Comité des ministres, les 2 et 3 mai 2002 à Vilnius, le Luxembourg accéda à la Présidence tournante du Comité des ministres, qu'il assura jusqu'en novembre 2002. Les priorités de la présidence luxembourgeoise portaient notamment sur la mise en place progressive d'une Europe unie autour des mêmes valeurs, sur la garantie d'un espace européen commun de droit et de respect de la personne humaine ainsi que sur le renforcement permanent de la coopération avec les autres organisations et institutions.

Membre fondateur de l’ONU, Organisation des Nations unies

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ZoomNon-violence

Le Grand-Duché de Luxembourg fait partie des 51 Etats membres fondateurs de l’Organisation des Nations unies. Lorsqu’il rejoint l’organisation, le 24 octobre 1945, date de la ratification de la Charte des Nations unies, le Grand-Duché est le plus petit Etat membre de cette nouvelle organisation mondiale. Cela ne l’empêche pas de participer avec un petit contingent à l’intervention de l’ONU en Corée en 1950.

Le Luxembourg participe par ailleurs aux principales agences onusiennes, dont l'UNESCO, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Conférence du commerce et du développement, (UNCTAD), l'Office international du travail (OIT), le Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.

Le Grand-Duché est également signataire de la plupart des déclarations et conventions de l'organisation et en tout premier lieu de la Déclaration universelle des droits de l'Homme. En tant que signataire de la DUDH et des différentes conventions de l'ONU, le Luxembourg s'engage à respecter et à faire respecter les droits fondamentaux contenus dans ces documents, notamment par le travail effectué au sein des Nations unies.

A l’instar des 191 États membres actuels, le Grand-Duché se retrouve dans un des six organes principaux de l’ONU: l’Assemblée générale. Notons dans ce contexte qu’en 1974 Gaston Thorn, alors Premier ministre du Luxembourg, exerça le rôle de président de la 30e session de l’Assemblée générale. Ce fut le seul Luxembourgeois à avoir jamais été élu à ce poste.

Le Luxembourg dispose actuellement d'une représentation permanente auprès des différentes institutions des Nations unies à New York, à Genève, à Vienne, à Paris et à Rome. Mais le pays n'a encore jamais participé à l’organe suprême du système mondial de coopération internationale: le Conseil de sécurité de l’ONU. Récemment, le gouvernement luxembourgeois a déclaré avoir l’intention de manifester son intérêt pour une participation à terme au Conseil, en y exerçant un mandat dans le courant de la prochaine décennie.

Membre de l’UNESCO, Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture

Le 27 octobre 1947, le Grand-Duché de Luxembourg devient État membre de l’UNESCO, une des principales agences onusiennes, créée le 16 novembre 1945 dans le but de construire la paix dans l'esprit des hommes à travers l’éducation, la science, la culture et la communication. Actuellement, cette organisation compte 190 États membres.

Son Altesse Royale la Grande-Duchesse Maria Teresa de Luxembourg est ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO pour l'éducation des femmes et des filles à l’échelle mondiale depuis 1997. Elle soutient avec force toutes les actions qui donnent aux femmes les moyens d'être autonomes et de défendre leurs droits. Ainsi, la Grande-Duchesse appuie tous les projets portant sur l’amélioration de la qualité de vie des filles, des femmes et de leurs familles, spécialement grâce à l’octroi de microcrédits.

Exposition "The Family of Man" ,
ZoomExposition "The Family of Man"

Mère de cinq enfants, Son Altesse Royale la Grande-Duchesse est particulièrement préoccupée par le destin des enfants. Elle considère donc comme autres domaines privilégiés d’action les programmes d’aide aux enfants de la rue et la lutte contre la prostitution infantile.

Il convient également de mentionner que les fortifications de la ville de Luxembourg sont inscrites depuis 1994 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO ("Ville de Luxembourg: anciens quartiers et forteresse"). Ces fortifications, qui jouissent d’une renommée internationale, sont uniques en Europe. En effet, les casemates du rocher du Bock et celles de la vallée de la Pétrusse forment un impressionnant labyrinthe de kilomètres de couloirs souterrains creusés dans la roche.

Enfin, la légendaire exposition installée au château de Clervaux depuis 1994, "The Family of Man", créée par Edward Steichen pour le Museum of Modern Art à New York en 1955, a été récemment inscrite au registre "Mémoire du monde" de cette organisation internationale.

Membre de l’OTAN, Organisation du traité de l’Atlantique Nord

Le 4 avril 1949, le Luxembourg est parmi les dix pays d'Europe occidentale qui, aux côtés des Etats-Unis et du Canada, signent le Traité de Washington, qui institue l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), alliance réunissant des pays libres et souverains dans le but de créer un système de sécurité collective. Par cet acte, le Grand-Duché abandonne son statut de neutralité traditionnel, qui lui avait été attribué par les accords de Londres du 11 mai 1867.

L'objectif principal de l'Alliance est spécifié à l'article 5 qui stipule que les «pays membres conviennent de considérer une attaque armée contre l'un d'eux, en Europe ou en Amérique du Nord, comme une attaque dirigée contre tous». Aujourd'hui, bien que l'Alliance atlantique ait rempli sa mission de contenir la menace d'un conflit nucléaire, de nouvelles discordes et défis sont apparus: des conflits ethniques sans précédent en Europe et la menace terroriste ont donné de nouvelles responsabilités à l'OTAN.

Le Luxembourg a contribué avec plusieurs centaines de volontaires à toutes les opérations de maintien de la paix de l'OTAN (dans les Balkans et en Afghanistan). L'armée luxembourgeoise faisait partie, jusqu'à sa dissolution en 2002, de la force de réaction rapide AMF de l'OTAN.

Encadré:Participation des forces armées luxembourgeoises aux opérations de maintien de la paixÉtant donné que la loi militaire de 1967 ne se prononçait pas sur les missions à exécuter par l'armée luxembourgeoise, cette lacune s'est révélée un sérieux handicap au fil des années.Suite à la réorganisation de l’armée en 1997, l’armée luxembourgeoise est autorisée à assumer pleinement le rôle qui lui revient au sein de l'Alliance Atlantique Nord et de l'Union de l'Europe occidentale dans un contexte international nouveau, ceci tant dans les domaines du maintien de la paix et de l'action humanitaire que dans les domaines traditionnels de la sécurité et de la défense du territoire.A côté d’une participation aux opérations de la Force de protection des Nations unies en Croatie pendant la période de mars 1992 à août 1993, l’armée luxembourgeoise a participé depuis 1996, dans le cadre de l’OTAN, aux missions IFOR, SFOR et KFOR en Ex-Yougoslavie.Dans le cadre de la mission International Security Assistance Force, une dizaine de soldats luxembourgeois ont par ailleurs été déployés depuis août 2003 en Afghanistan afin de participer aux dispositifs de sécurité autour de l’aéroport de Kaboul. Enfin, des soldats luxembourgeois sont engagés dans le cadre d’une collaboration avec les forces armées belges depuis septembre 2003 dans une mission de déminage au Cambodge.

Membre fondateur de l’OSCE, Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe

Créée en 1975 à Helsinki, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe regroupe actuellement 55 États membres, qui ensemble cherchent à développer la démocratie et les droits de la personne en Europe, de promouvoir la gestion pacifique de conflits, de développer la sécurité commune par la maîtrise des armements, la prévention des conflits, l'aide à la reconstruction de structures démocratiques après conflit et le renforcement des mesures de sécurité et de confiance basées sur une transparence réciproque.

En tant que membre fondateur, le Luxembourg poursuit à travers cette organisation les objectifs suivants: la recherche de la sécurité au sens large, la promotion de relations de bon voisinage entre États, la prévention des conflits, l'aide à la reconstruction de structures démocratiques après un conflit et le renforcement des mesures de sécurité et de confiance basées sur une transparence réciproque. Par le passé, le Grand-Duché s’est surtout distingué par la participation à plusieurs missions de supervision électorales, notamment en Russie, en Géorgie, en Arménie, en Ex-Yougoslavie ou en Ukraine.

Le Luxembourg a en outre contribué au financement de plusieurs projets de l'OSCE. Ainsi, le Grand-Duché a soutenu l’initiative Mobile Culture Container, destinée à promouvoir la communication interculturelle entre les jeunes de la région des Balkans, en sensibilisant en même temps les principaux acteurs de la vie publique à l'enjeu de cet investissement.

Membre fondateur de l’OCDE, Organisation de coopération et de développement économiques

Affiche coopération ,
ZoomAffiche coopération

Le Luxembourg devient en 1947 membre fondateur de l’Organisation européenne de coopération économique (OECE), créée dans le but d’administrer l'aide des États-Unis et du Canada dans le cadre du Plan Marshall, destiné à accompagner la reconstruction de l'Europe au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Le 14 décembre 1960, les représentants du Grand-Duché signent la Convention de Paris initiant l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui succède à l’OECE, et qui a pour mission de renforcer l'économie des 30 États membres, d'en améliorer l'efficacité, de promouvoir l'économie de marché, de développer le libre-échange et de contribuer à la croissance des pays aussi bien industrialisés qu'en développement.

Le Conseil de l’OCDE réunit les ministres des pays membres une fois par an pour traiter des grands problèmes du moment, en fixant les priorités de travail pour l’année suivante dans des domaines très divers comme le développement durable, l’environnement ou la fiscalité.

L’engagement luxembourgeois en matière de coopération au développement

Depuis l’adhésion du Luxembourg au Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE en 1992, la politique de coopération au développement du Grand-Duché a connu une évolution substantielle aussi bien pour ce qui est des fonds mis à disposition que de ses aspects organisationnels et qualitatifs. Ainsi le Luxembourg a consacré, en 2003, 0,81% de son RNB (revenu national brut) au soutien aux pays défavorisés, se plaçant à la 3e rang mondial des pays les plus engagés dans le domaine. Pour plus d'information, veuillez consulter la publication "à propos de la coopération au développement".

Membre de l’OMC, Organisation mondiale du commerce

Le Luxembourg est membre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis sa création, le 1er janvier 1995. Le Luxembourg était une des parties contractantes originelles de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), le précurseur de l’OMC, qui est entré en vigueur le 1er janvier 1948. L’OMC, qui regroupe actuellement 147 États membres, poursuit l’objectif de favoriser autant que possible la bonne marche, la prévisibilité et la liberté des échanges internationaux.

Par souci d'efficacité, l’Union européenne parle d'une seule voix à l'OMC. C'est le commissaire chargé du commerce qui représente l'UE dans les négociations au sein des différents organes de l’institution. Les États membres de l'UE sont membres à part entière de l'OMC, mais l'Union européenne en tant que telle figure également parmi les membres de l'organisation, ce qui accroît le poids des positions européennes communes.

Partie intégrante de la "Grande Région"

Logo Grande Rédion ,
ZoomLogo Grande Rédion

Située au cœur de l'Europe, la Grande Région occupe une superficie de 65.000 km2 et compte 11,2 millions d’habitants, ce qui représente 3% de la population totale de l’Europe des 15, et contribue dans la même proportion au PIB communautaire. Elle regroupe la Lorraine en France, la Sarre et la Rhénanie-Palatinat en Allemagne, la Région wallonne et les Communautés française et germanophone de Belgique, ainsi que le Grand-Duché de Luxembourg.

Partagée entre culture latine et germanique, la Grande Région est aussi située au centre de l’axe ferroviaire du développement européen et présente un réseau urbain, rural (Ardennes-Eifel) et industriel, source de relations économiques et culturelles riches et permanentes. Elle est concrétisée par des flux importants de travailleurs et de consommateurs transfrontaliers. On compte dans l’ensemble un mouvement d’environ 120.000 travailleurs frontaliers, dont 90.000 vers le seul Luxembourg.

Un des partenaires assure à tour de rôle la présidence de la Grande Région pendant une période de 18 mois (du 1er janvier au 31 juin de l’année suivante). Afin de garantir l’équilibre entre les présidences allemande et française, celle-ci change selon le rythme suivant: Luxembourg - Sarre - Lorraine - Rhénanie-Palatinat - Wallonie.

Depuis 1995, des sommets de la Grande Région se tiennent régulièrement tous les 18 mois (un par présidence), auxquels participent les représentants de chaque partenaire de la Grande Région (Premier ministre du Grand-Duché, ministre président du Land de Rhénanie-Palatinat, ministre-président du Land de Sarre, etc.).

Ces rencontres au plus haut niveau politique ont pour but de donner de nouvelles impulsions à la coopération transfrontalière et interrégionale au sein de la Grande Région. Chaque sommet est consacré à un thème principal et donne lieu à des résolutions à mettre en œuvre conjointement.

A noter également que le projet "Luxembourg et Grande Région, capitale européenne de la culture 2007" a été mis sur pied sur proposition du Premier ministre Jean-Claude Juncker et d’Erna Hennicot-Schoepges, ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Mettant en avant le patrimoine historique commun, chaque région s’est vue attribuer un thème spécifique: les migrations pour le Luxembourg, le patrimoine industriel pour la Sarre, la culture de la mémoire en Lorraine, les grandes personnalités européennes en Rhénanie-Palatinat et les expressions de la modernité pour les partenaires belges.




Dernière mise à jour de cette page le : 29-12-2004

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