Note: Votre navigateur n'affiche pas correctement ce site parce qu'il s'agit d'une version relativement ancienne d'un navigateur ou parce qu'il ne respecte pas les standards généralement préconisés pour les pages web. Pour en savoir plus lisez nos notes de conception.

 
[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
 English version        
 

Chemin de navigation : Accueil > Tout savoir sur le Luxembourg > Culture et médias > Les médias au Luxembourg

Les médias au Luxembourg

Presse écrite

Le paysage de la presse écrite du plus petit pays de l'Union européenne est aussi unique que complexe et s'inscrit dans un espace géographique et socioculturel tout à fait particulier. Selon les statistiques de l’Unesco, les Luxembourgeois sont de fervents lecteurs de la presse écrite. Plus d’un quart des ménages achète plus d’un quotidien, presque toujours sous forme d’abonnement.

Presse luxembourgeoise ,
ZoomPresse luxembourgeoise

En dépit de l’ouverture des frontières en l’Europe, le Grand-Duché reste un "petit marché hermétique" (Léon Zeches - directeur et rédacteur en chef du "Luxemburger Wort") en matière de presse écrite. Forts de leurs connaissances linguistiques, les Luxembourgeois peuvent certes lire la presse étrangère, mais ils ont aussi besoin de journaux locaux pour tout ce qui relève de l’actualité locale: noces d’or, fête de retrouvailles d’anciens collègues de travail ou remise de dons à une crèche - les rédactions locales rapportent dans les moindres détails.

Pour pouvoir lire tous les produits de presse luxembourgeois, il faut impérativement être polyglotte. Car, dans le Grand-Duché officiellement trilingue, le luxembourgeois, l’allemand et le français sont considérés comme langues administratives. Il existe même des périodiques en portugais ("Contacto" et "Correio"), ainsi qu’un mensuel économique ("Business") et un hebdomadaire en anglais ("352").

Qui veut apprécier la lecture des plus grands quotidiens du pays doit, au minimum, maîtriser correctement l’allemand et le français. Les articles s’y succèdent dans les deux langues, sans transition ni traduction. Le choix de la langue dépend en partie des préférences et des connaissances des journalistes et en partie des rubriques; la culture et l’économie étant traditionnellement orientées vers le français, les nouvelles locales et la politique intérieure plutôt vers l’allemand.

Les groupes de presse luxembourgeois nourrissent de nouveau l’ambition de s’adresser au public francophone de façon ciblée et ont, pour ce faire, conçu un hebdomadaire ("Le Jeudi") et deux un quotidiens ("La Voix du Luxembourg" et "Le Quotidien") rédigés uniquement en français.

Parmi les hebdomadaires, "Revue" et "d’Lëtzebuerger Land" peuvent déjà se targuer d’une tradition de plus d’un demi-siècle. "Télécran" et "Woxx" sont, eux, plus récents. Qu’ils soient destinés aux femmes, aux amateurs de voitures ou aux entrepreneurs de la nouvelle économie, les titres locaux sont très ciblés. À cela s’ajoute toute une gamme de journaux spécialisés publiés par les partis politiques, associations et syndicats représentant quelque 400 titres par an.

Fait étonnant sur le plan économique, la coexistence de plusieurs quotidiens depuis des décennies: "Luxemburger Wort" (fondé en 1848), "Tageblatt" (1913), "Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek" (1946), "Journal" (1948) et depuis peu "La Voix" (2001) ainsi que "Le Quotidien" (2001).

Si l’on tenait compte du nombre d’acheteurs nécessaires pour assurer la rentabilité d’un journal, le marché luxembourgeois ne pourrait supporter qu’un seul de ces quotidiens. L’aide directe de l’État à la presse ainsi que les mesures indirectes (droits de factage restreints, tarifs élevés des communications officielles) permettent non seulement à la presse de subsister, mais aussi de pratiquer des prix attractifs qui expliquent l’important volume des ventes et la consommation assidue des produits de presse. De plus, presque tous les journaux disposent maintenant de leur propre site Internet.

Radio

"Radio Lëtzebuerg" a commencé à émettre le 19 septembre 1959 sur les ondes métriques 92,5 MHz. Le temps de diffusion était au départ limité à deux plages horaires: de 12h30 à 13h30 et de 18h30 à 19h, avant de s’allonger au fil du temps. Ce n’est que depuis 1996 qu’un programme est diffusé 24 heures sur 24 sur les ondes de "RTL Radio Lëtzebuerg", sa nouvelle dénomination.

En septembre 1993, suite à la libéralisation des ondes, une seconde station de radio nationale est apparue sur les antennes: "honnert,7 - de soziokulturelle radio", institution de droit public. Il existe encore quatre stations de radio régionales (Ara, DNR, Eldoradio et Radio Latina) ainsi qu’une douzaine de stations de radio locales.

Télévision

RTL-Group ,
ZoomRTL-Group

C’est sous le nom "Hei Elei, Kuck Elei" (citation du livret de l’opérette luxembourgeoise "Mum Séis") qu’une émission télévisée de trois quarts d’heure en langue luxembourgeoise a été diffusée pour la première fois le 21 septembre 1969.

Cette émission du dimanche de la chaîne francophone "Télé-Luxembourg" qui avait sa propre rédaction, a été maintenue jusqu’en octobre 1991. À l’initiative du gouvernement, elle a ensuite été remplacée par un programme quotidien en direct d’une heure, rediffusé en boucle jusqu’à minuit. L’audience moyenne est de l’ordre de 70 pour cent des foyers de langue luxembourgeoise. Seuls les évènements exceptionnels, comme l’avènement au trône en octobre 2000 ou les grandes manifestations sportives, sont retransmis en direct.

Depuis l’automne 2001, RTL a augmenté jusqu’à 18 heures la durée de ses programmes destinés au Luxembourg et diffuse des émissions de divertissement spécialement conçues pour les jeunes.

La chaîne privée, qui est tenue à la neutralité par un contrat de concession avec le gouvernement, renouvelé pour la dernière fois en 1994, remplit ses devoirs d’information à l’instar d’une chaîne publique. En contrepartie, l’État renonce à la redevance pour la concession. La population de 440.000 habitants étant composée de plus d’un tiers d’étrangers, l’État finance une traduction en français des informations journalières de cette chaîne qui est diffusée simultanément sur le deuxième canal stéréo. Les téléspectateurs ne paient aucune redevance radio.

Les programmes de TV régionaux diffusés par câble et satellite n’ont pu jusqu’à maintenant être financés que par des sponsors. Le "Uelzechtkanal" dans le Sud est produit par des élèves et "Nordliicht TV" ainsi que "Tango TV", formule consacrée à la jeunesse et à la musique, sont des projets privés. S’y ajoutent d’autres activités télévisées, telles qu’un programme pour les retransmissions en direct depuis la Chambre des députés.




Dernière mise à jour de cette page le : 29-12-2004

Haut de page Haut de page