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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Document de travail
La relance de la stratégie de Lisbonne - Recentrage sur la croissance et l’emploi

Date de publication : 23-03-2005

Domaine politique : Affaires générales et Relations extérieures

Réunion : Conseil européen


Que veulent les citoyens européens ?

Les Européens veulent un travail, monter rapidement un projet d’entreprise, trouver des financements abordables, à leur taille, des marchés ouverts, des systèmes de communication et de transport performants. Ils veulent pouvoir concilier vie professionnelle et vie familiale, rester en phase avec les nouvelles technologies et la planète Internet grâce à des formations adaptées, offrir une bonne éducation à leurs enfants, des services d’intérêts généraux et des services publics performants, des pensions décentes, un environnement sain.

La finalité de la stratégie de Lisbonne est le bien-être durable de tous les citoyens qui vivent dans l’Union européenne. Ce bien-être ne pourra être assuré que si le continent européen arrive à faire face à une production de richesse insuffisante, le vieillissement de la population le plus rapide du monde et l’émergence de nouvelles économies. Pour faire face à ces défis, l’Europe doit bâtir de nouveaux avantages compétitifs en développant les synergies entre les dimensions économique, sociale et environnementale et en misant tout particulièrement sur la connaissance et l’innovation.

La stratégie de Lisbonne est le chantier européen de réforme le plus ambitieux de ces dernières années. Il n’en reste pas moins qu’après cinq années, le bilan de la stratégie est à tout le moins mitigé. Trop d’objectifs, trop de priorités ont tué les priorités et dilué l’appropriation.

 La relance sous Présidence luxembourgeoise passe par :

  • un recentrage sur la croissance et l'emploi : plus de croissance et une croissance durable, plus d’emplois et des emplois de meilleure qualité
  • une vraie appropriation grâce à la mise en place d’un mécanisme de gouvernance tant au niveau communautaire que national dans le cadre d’un partenariat pour la croissance et l’emploi
  • chaque Etat membre s’engage à mettre en oeuvre un programme national de réforme pour trois ans. Il impliquera les instances parlementaires, les régions, les partenaires sociaux et la société civile
  • l’Union s’engage quant à elle à mettre en œuvre en parallèle un programme communautaire Lisbonne

Il y a trois grands axes de la relance :

  • La connaissance et l’innovation sont les moteurs d’une croissance durable
  • Il faut rendre l’Europe plus attrayante pour investir et travailler
  • Il nous faut plus d’emplois pour plus de cohésion sociale

Ces trois axes se conjuguent en dix domaines d’action :

  • Domaine 1 : réaliser l'Espace européen de la recherche
  • Domaine 2 : promouvoir l'innovation sous toutes ses formes
  • Domaine 3 : promouvoir les technologie et tissu industriel solide
  • Domaine 4 : étendre la société de l’information
  • Domaine 5 : tenir pleinement compte de la dimension environnementale
  • Domaine 6 : achever le marché intérieur: la transposition des directives, le marché intérieur juridique, les aides d’Etat, une meilleure réglementation, mettre l'accent sur les PME, mettre en place le marché intérieur physique
  • Domaine 7 : renforcer la dimension externe : Doha et accords régionaux
  • Domaine 8 : engager la réforme du marché du travail et de la protection sociale
  • Domaine 9 : faire de l'Espace européen de l’éducation et de la formation une réalité
  • Domaine 10 : mettre l’inclusion sociale au service de la croissance et de l'emploi

Au cœur de ces domaines, les conclusions du Conseil européen déclinent un paquet d’actions toutes orientées vers les objectifs de croissance et d’emploi; à mettre en œuvre au niveau communautaire et national

Ces actions concrètes s’adressent à des groupes ciblés de citoyens européens. En voici quelques exemples :

Pour les jeunes

  • développer leurs compétences en harmonie avec les besoins de la société de la connaissance
  • accélérer la mobilité des étudiants, des stagiaires, des travailleurs et de leurs familles, des chercheurs
  • relever le niveau général d’instruction et réduire le nombre de jeunes qui quittent prématurément l’école
  • mettre en place des politiques d’insertion sur le marché du travail
  • développer des politiques d’inclusion sociale pour les jeunes défavorisés, frappés par la pauvreté, en leur permettant entre autres, d’acquérir des compétences et d’accéder au marché du travail
  • développer l’esprit d’entreprise chez les jeunes

Pour les personnes à la recherche d’un emploi

  • leur permettre l’accès à l’apprentissage tout au long de la vie quelque soit leur niveau de qualification
  • mettre en place des politiques actives du marché du travail
  • développer de nouveaux gisements d’emplois comme les services aux personnes et aux entreprises, l’ économie sociale, l’aménagement du territoire et la gestion urbaine, la protection de l’environnnement et les nouveaux métiers industriels.

Pour la famille

  • améliorer les structures d’accueil pour les enfants et les personnes âgées
  • appliquer partout le principe d’ égalité hommes-femmes
  • construire une société de l’information pleinement inclusive, basée sur la généralisation des technologies d’information et de communication dans les ménages
  • développer des modèles innovants d’organisation du travail

Pour les personnes en quête de formation afin d’être en phase avec un marché de l’emploi en mutation

  • faire de l’apprentissage tout au long de la vie une réalité mettant en place des modèles innovants d’organisation du travail et de nouvelles formes de partage de coûts entre entreprises, travailleurs et pouvoirs publics, en développant le contenu du net afin de permettre des formations dans le cadre familial

Pour les travailleurs

  • faire de l’apprentissage tout au long de la vie une opportunité offerte à tous
  • mettre en place de nouvelles formes d’organisation du travail, combinant flexibilité et sécurité en vue d’une plus grande adaptabilité
  • construire une société de l’information pleinement inclusive
  • anticiper et gérer les mutations économiques
  • développer de nouveaux gisements d’emplois, en particulier grâce à des initiatives locales pour l’emploi

Pour les entrepreneurs

  • leur proposer une réglementation plus simple et diminuer les charges administratives
  • mettre à leur service des guichets uniques
  • élargir et faciliter l’accès au capital-risque, aux crédits, micro-crédits, autres modes de financement
  • utiliser l’important potentiel de réseaux de soutien réorganisés, interconnectés et plus efficaces pour les PME, aux niveaux national et régional
  • proposer de nouvelles formes d’organisation du travail
  • généraliser les technologies de l'information et de la communication (TIC) dans les PME
  • développer l’apprentissage tout au long de la vie

Pour les innovateurs et les chercheurs

  • diversifier les activités du Fonds européen d’investissement en faveur du financement de PME innovantes
  • développer des mécanismes de soutien aux PME innovantes
  • étendre les moyens de financement de la Banque européenne d'investissmeent (BEI) à des projets de R&D plus risqués
  • rationaliser et renforcer le réseau de soutien technique à l’innovation dans les entreprises
  • développement de partenariats pour l’innovation et de pôles d’innovation au niveau régional et local
  • multiplier et favoriser l’éclosion de plates-formes technologiques
  • améliorer les conditions de mobilité et d’exercice professionnel des chercheurs
  • développer la recherche conjointe entre entreprises et universités
  • maintenir l’objectif des 3% du PIB investi dans la recherche et développement


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Dernière mise à jour de cette page le : 23-03-2005

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