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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Discours
Déclaration au nom de l'Union européenne à la 5e session du forum des Nations unies sur les forêts: point 7

Date du discours : 16-05-2005

Lieu : New York

Orateur : Dr. Frank Wolter, Directeur adjoint de l'administration des forêts du Luxembourg

Domaine politique : Affaires générales et Relations extérieures


Monsieur le Président,

J'ai l'honneur de m'exprimer au nom de l'Union européenne. La Bulgarie et la Roumanie, pays adhérents, la Turquie et la Croatie*, pays candidats, l’ancienne République yougoslave de Macédoine, et la Serbie-Monténégro, pays du processus de stabilisation et d’association et candidats potentiels se rallient à la présente déclaration.

1. L'UE se félicite de la note du Secrétariat sur ce point de l'ordre du jour, qui illustre clairement la portée et la nature de la coopération et de la coordination aux niveaux international et régional en matière de forêts. Comme le décrit la note du Secrétariat, beaucoup de choses se passent dans ce domaine: depuis les discussions sur les grandes options institutionnelles et juridiques jusqu'à l'examen de points techniques précis.

2. Ces travaux sont lancés et organisés par de nombreux pays, Conventions liées à la CNUED, processus régionaux, partenariats, organisations internationales, pays et secteurs industriels. Le Secrétariat a joué un rôle important en en co-organisant certains mais, dans la plupart des cas, l'essentiel de son intervention a consisté à contribuer à en faire connaître les résultats au niveau international.

3. La portée de ces efforts divers va au-delà de l'élaboration d'options politiques et conseils techniques et du partage des leçons apprises: cette coopération et cette coordination font aussi progresser la collaboration sur de nouveaux sujets et contribue à accroître la capacité des personnes et des organisations à mettre en œuvre la politique au sein de leurs propres pays et organisations.

4. La nature et l'origine des divers efforts volontaires de coopération consentis font apparaître ceci: lorsqu'il existe une demande suffisante pour débattre d'un nouveau sujet ou pour partager des connaissances et des savoirs, on trouve les moyens de rassembler les gens pour ce faire. Parfois, ces efforts sont la réponse à un débat intergouvernemental mais, presque aussi souvent, ils précèdent et stimulent ce débat. Tout arrangement international futur sur les forêts devrait accorder au moins la même attention au fait de récolter les résultats de ces efforts puis de contribuer à les diffuser à un plus grand public que celle qu'il porte au lancement et à l'organisation de ces efforts.

5. Les initiatives sont de plus en plus organisées au niveau des régions et des éco-régions. Elles devraient, autant que faire se peut, être intégrées dans les arrangements institutionnels existants et éviter d'entraîner la création de nouvelles institutions. Les commissions régionales de l'ECOSOC, les commissions régionales pour les forêts de la FAO, de même que des processus régionaux, comme la Conférence ministérielle sur la protection des forêts en Europe (MCPFE) et le processus des neuf critères et indicateurs, sont des exemples d'arrangements existants efficaces.

6. Considérant, l’importance des approches régionales d’une gestion soutenue des forêts nous devrions considérer des voix pour une coopération structurées entre les activités régionales et le futur AIF. Les commissions régionales forestières FAO soutenues par les bureaux régionaux du PNUE représentent des points focaux convenables pour achever une meilleure coordination entre les processus globaux et régionaux. Ces derniers devraient inclure des membres du CPF, des donateurs multilatéraux et bilatéraux de même que les groupes majeurs concernés.

7. Monsieur le Président, la coopération et la coordination sont des activités auxquelles les personnes et les organisations s'attellent de leur plein gré parce qu'elles sont convaincues de leur intérêt pour le public. Bien sûr, elles sont aussi motivées par leur propre intérêt: elles ne vont pas coopérer pas si les frais sont élevés ou si la demande de coopération et les avantages qui découlent de cette dernière ne sont pas évidents.

8. Chaque organisation est soumise à ses propres arrangements en matière de gouvernance et de gestion. Ces arrangements fixent les priorités et le budget pour les atteindre, ce qui détermine aussi en grande partie le potentiel d'une coopération et d'une coordination avec d'autres organisations. Ceux d'entre nous qui sont représentés aux conseils de direction d'organisations membres du Partenariat de collaboration sur les forêts et qui participeront au futur arrangement international sur les forêts devraient envoyer des signaux cohérents à chacun de ceux-ci, assurant que les organisations membres du CPF transposent les recommandations du forum.

9. Un dernier point, Monsieur le Président. Les efforts de coopération et de coordination doivent se focaliser sur des travaux de terrain. Ils doivent également s'étendre au-delà du secteur forestier: il faut informer les processus politiques plus larges sur la manière dont les forêts peuvent contribuer à la réalisation d'autres objectifs et dont les forêts sont touchées par d'autres politiques et décisions. Chacun de nous présent ici sait quelle est la contribution que les forêts peuvent apporter à la réalisation d'objectifs plus larges, mais beaucoup de personnes étrangères au secteur forestier ne sont pas bien informées à ce sujet ou ne sont pas convaincues à cet égard. Si l'on veut qu'un futur arrangement international sur les forêts change cette situation, il faut qu'il ait le statut et la crédibilité politiques qui forcent l'attention.

Je vous remercie, Monsieur le Président.

* La Croatie continue à participer au Processus de stabilisation et d’association.



Dernière mise à jour de cette page le : 17-05-2005

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