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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Discours
Déclaration au nom de l'Union européenne sur l'examen des méthodes de travail de la Commission de la population et du développement

Date du discours : 06-04-2005

Lieu : New York

Orateur : Annick Klein

Domaine politique : Affaires générales et Relations extérieures


Monsieur le Président,

J'ai l'honneur de prendre la parole au nom de l'Union européenne. La Bulgarie, la Roumanie et la Turquie, pays candidats, l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie*, l'ancienne République yougoslave de Macédoine et la Serbie-Monténégro, pays du processus de stabilisation et d'association et candidats potentiels, ainsi que l'Islande et la Norvège, pays de l'AELE membres de l'Espace économique européen, se rallient à la présente déclaration.

L'UE accorde une grande importance à l'amélioration des méthodes de travail des commissions techniques. La réforme de la Commission de la population et du développement doit être envisagée dans le cadre plus large de la réforme de l'ECOSOC et de la résolution 57/270 B.

Je tiens à remercier le Secrétaire général et le Secrétariat pour leur rapport sur les méthodes de travail. Nous appuyons ses principaux éléments et les recommandations qu'il contient. Toutefois, nous devons même aller encore plus loin sur certaines questions. Notre objectif est de rationaliser et de cibler davantage la commission tout en assurant une plus grande transparence en ce qui concerne ses méthodes de travail. Nous voudrions souligner à cet égard l'amélioration des méthodes de travail de la Commission du développement social, de la Commission de la condition de la femme et de la Commission du développement durable.

Tout d'abord, nous soulignons que c'est principalement à la commission qu'il incombe d'assurer l'examen et l'évaluation de la mise en œuvre du programme d'action de la CIPD. La commission devrait recenser les progrès réalisés, les contraintes rencontrées ainsi que les enseignements tirés dans le cadre de la mise en œuvre de la CIPD et décider des mesures et politiques à mettre en œuvre pour surmonter les obstacles rencontrés. Dans cette optique, nous devrions modifier la manière dont nous menons les travaux au sein de la commission.

La commission est devenue une enceinte de plus en plus efficace pour l'examen des problèmes ayant trait aux questions de population et de développement, dans le cadre du processus du Caire. Cependant, il est toujours possible d'améliorer les choses et je reviendrai plus tard sur ces deux volets de l'action de la commission.

L'UE est favorable à une coopération étroite avec la Division de la population et le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) ainsi qu'avec d'autres organisations internationales concernées dans le cadre de leurs mandats respectifs, en vue de préparer les sessions de la Commission de la population et du développement. Le rôle essentiel de la Division de la population dans le domaine de la recherche et le rôle du FNUAP en matière de programmation, de mise en œuvre, de sensibilisation et de politique générale doivent être coordonnés afin de tirer parti des synergies et de rendre optimale l'efficacité de la réaction et du soutien des Nations unies. Seule une collaboration efficace, au sein des Nations unies et avec d'autres partenaires concernés, permettra de réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement.

Nous avons déjà insisté sur ce point lors de la 37e session de la commission, en adoptant la résolution 2004/1. Nous aimerions dès lors demander que le Secrétaire général présente, lors de la 39e session, un rapport visant à mieux coordonner les questions ayant trait à la population abordées au sein des Nations unies. Par ailleurs, le rapport devrait continuer à systématiser les dispositions, telles que la création de la task force en 1995, en vue de coordonner les questions de population et le suivi de la CIPD dans le cadre des Nations unies.

Monsieur le Président,

Pour ce qui est des principaux conférenciers invités aux sessions de la Commission de la population et du développement, nous sommes favorables à ce type d'échange d'informations. Nous proposons toutefois que ces conférenciers et les thèmes qu'ils traitent soient approuvés par le Bureau. L'UE souhaite vivement que la Division de la population présente au Bureau les noms des orateurs ainsi que leurs thèmes après consultation avec le FNUAP. Nous estimons qu'il est de la plus haute importance d'associer à ce processus toutes les parties intéressées au plan d'action du Caire.

Dans le même contexte et afin de préparer plus efficacement la 39e session de la Commission de la population et du développement, l'UE juge très important que les rapports écrits des réunions intersessions du Bureau soient diffusés le plus rapidement possible après les réunions en question et au plus tard dans un délai de quatre semaines après la fin de la réunion. Cela serait également utile pour nos propres travaux de préparation de la prochaine session de la commission.

Monsieur le Président,

Comme nous l'avons dit auparavant, la Commission de la population et du développement devrait revoir en profondeur ses méthodes de travail afin d'améliorer le suivi de la CIPD et d'être en mesure de prendre les décisions nécessaires. Les réformes de la Commission du développement durable, de la Commission du développement social et de la Commission de la condition de la femme peuvent servir d'exemples à cet égard. La réforme de la Commission de la population et du développement devrait, selon nous, consister à articuler nos travaux autour de thèmes généraux relevant de la CIPD. Pour chaque thème général, la commission pourrait par exemple consacrer une session à l'évaluation de la situation, c'est﷓à﷓dire aux progrès réalisés et aux contraintes et obstacles rencontrés, et une session à l'élaboration des décisions et recommandations. Par ailleurs, il faudrait prévoir du temps pour procéder à un échange des enseignements tirés du passé et de meilleures pratiques, notamment sur la base de l'expérience acquise au niveau national.

Afin de préparer les évaluations et les décisions, le Secrétariat devrait présenter des rapports détaillés portant sur les questions examinées dans le cadre du thème général.

Par ailleurs, la commission devrait continuer à débattre de questions d'actualité ou d'éléments nouveaux ayant trait à la CIPD. À cet égard, chaque session annuelle de la Commission de la population et du développement devrait être consacrée à un thème particulier, éventuellement en liaison avec un programme de travail biennal.

Pour ce qui est de la partie consacrée au thème général, il serait utile de disposer au préalable d'un rapport tenant compte des contributions nationales sur les progrès réalisés ainsi que sur les contraintes rencontrées et les enseignements tirés du passé. À la place des déclarations en séance plénière, on pourrait donner la possibilité à des équipes de pays des Nations unies et de représentants de deux pays désignés de faire respectivement des exposés sur les contraintes et les progrès réalisés, suivis par des discussions interactives centrées sur les expériences spécifiques des États membres.

Par ailleurs, la commission pourrait envisager de recourir aux groupes d'experts avant chacune de ses sessions afin de rehausser encore la qualité de ses délibérations.

L'UE espère que nous serons en mesure de définir, cette année encore, les principales orientations pour le réexamen et l'amélioration des méthodes de travail. Nous aimerions aussi que la question des méthodes de travail de la Commission de la population et du développement soit abordée lors de la 39e session.

Merci, Monsieur le Président.

* La Croatie continue à participer au processus de stabilisation et d'association



Dernière mise à jour de cette page le : 11-04-2005

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