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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Communiqué
Les jeunes agriculteurs au centre de la réunion informelle "Agriculture"

Date de publication : 10-05-2005

Domaine politique : Agriculture, pêche

Réunion : Réunion informelle des ministres de l'Agriculture


Les ministres de l’Agriculture européens ont poursuivi le 10 mai leur réunion informelle à Luxembourg ensemble avec les représentants du Conseil européen des jeunes agriculteurs (CEJA).

Dans quatre groupes de travail, ministres et jeunes agriculteurs ont discuté de l’accès à l’activité agricole, de l’image de l’agriculture, de la formation et des échanges et de la relation entre les instruments de la politique agricole commune (PAC) et les jeunes agriculteurs.

Le président en exercice du Conseil "Agriculture", Fernand Boden a souligné que la participation des jeunes agriculteurs à une réunion du Conseil constituait une première.

En effet, "la Présidence avait retenu d’organiser une réunion informelle […] réellement orienté vers l’activité agricole et la réalité sur le terrain et s’était donné comme objectif de placer la réunion de travail dans le contexte des jeunes agriculteurs. A partir de ces idées de base se sont développées les idées d’une visite [hier] d’un village à vocation agricole et l’association du CEJA aux travaux du Conseil."

"Nous savons tous que la politique agricole commune a profondément changé au cours des 15 dernières années. Il m’importait d’analyser les problèmes auxquels sont confrontés les jeunes agriculteurs dans ce nouveau contexte de politique agricole commune mais également dans une société qui est en évolution notamment aussi en ce qui concerne les attentes qu’elle a de l’agriculture et réfléchir ensemble avec les jeunes comment nous pouvons faire face à ce nouveau contexte,"  a-t-il ajouté. 

Ainsi les groupes de travail ont répondu à des questions précises élaborées par la Présidence suivant l’analyse d’un questionnaire distribué en avance aux ministres ainsi qu’au jeunes agriculteurs.

Le premier groupe de travail ayant discuté de la question de l’accès à l’activité agricole, a constaté qu’ "une volonté politique d’assurer dans les années à venir un vrai renouvellement des générations" existe réellement. " Il faudra  par conséquent un nombre d’installations suffisant et des perspectives d’avenir pour les jeunes agriculteurs. Ceci passe par la mise en œuvre d’une politique active et intégrée dans trois domaines : la formation professionnelle, l’installation des jeunes agriculteurs et l’amélioration de revenu agricole," a informé Dominique Bussereau, ministre de l’Agriculture français qui a présidé le premier groupe de travail. "L’encouragement des jeunes à s’orienter vers le secteur agricole passera nécessairement aussi par l’amélioration des conditions de vie de la population et des jeunes en milieu rural," a-t-il ajouté.

Ann-Christin Nykvist, ministre de l’Agriculture suédoise, a informé ses homologues des résultats du deuxième groupe de travail qui s’est penché notamment sur le sujet de l’image de l’agriculture. Ainsi le besoin de changer l’image de l’agriculture serait réel mais ceci constituerait un long processus, processus sous la responsabilité des agriculteurs eux-mêmes et plus spécialement des jeunes agriculteurs. Pour mieux communiquer au public l’agriculture et la profession de l’agriculteur, il faudrait commencer dans les écoles et mettre en évidence les points forts de l’agriculture européenne : la différenciation des produits, la qualité élevée de ces mêmes produits, les méthodes de production ainsi que les innovations dans les méthodes de travail et des produits. Les jeunes agriculteurs et les ministres étaient aussi d’accord que les agriculteurs doivent eux-mêmes devenir plus actifs en orientant leur production vers les marchés, en devenant donc des vrais entrepreneurs et en renversant le stéréotype de l’agriculteur demandant toujours plus de subsides.

Le troisième groupe de travail a examiné les questions en relation avec la formation, la formation continue et les échanges. Le ministre de l’agriculture autrichien, Josef Pröll, a dirigé le débat et a annoncé que le groupe était d'avis que la PAC constituait un cadre comportant les instruments politiques pour mettre en œuvre la stratégie de Lisbonne dans lequel il faudrait intégrer les mesures visant les jeunes agriculteurs. Le groupe a également conclu qu’une bonne éducation générale était aussi importante que la formation en agriculture et qu’il fallait aussi prévoir des programmes de formation pour les adultes. Les ministres et les jeunes agriculteurs étaient d’avis qu’il était important de promouvoir l’innovation et la créativité et de renforcer les liens entre les chercheurs scientifiques et les agriculteurs dans la mesure où ces deux groupes ont un grand potentiel pour se motiver mutuellement.

Le ministre de l’Agriculture portugais, Jaime Silva, a présidé la quatrième groupe, et a informé la plénière que même si parmi les jeunes des préoccupations sur l’incidence des différentes mesures de reforme persistent, ils apprécient la flexibilité découlant du découplage des aides de la production. Les jeunes agriculteurs ont indiqué qu’ils comprennent l’importance de l’écoconditionnalité comme argument de légitimité du soutien public à l’agriculture et se sont montrés satisfaits de la plupart des propositions en négociation en relation avec la reforme du deuxième pilier de la PAC.

Les jeunes agriculteurs considèrent que les soutenir n’est pas uniquement une question de finances. Il s’agit de les aider à s’installer, de leur offrir un soutien moral contribuant au changement de mentalité, de leur offrir les conditions et les instruments leur permettant de réussir dans leur entreprise. Ainsi Mariann Fischer Boel qui a participé aux discussion de ce groupe, s’est engagée à mettre l’accent sur les jeunes agriculteurs dans l’élaboration de la stratégie pour le développement rural.


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Dernière mise à jour de cette page le : 10-05-2005

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