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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Communiqué
Participation de Mars Di Bartolomeo, Ministre de la Santé à la Conférence "l’Europe de la Santé"

Date de publication : 18-04-2005

Domaine politique : Emploi, politique sociale, santé, consommation


Les ministres de la santé des 25 pays de l’Union européenne se sont réunis à Paris les 13 et 14 avril en présence du commissaire chargé de la santé et de la protection des consommateurs, à l’invitation du ministre de la santé du Grand-duché de Luxembourg et du ministre des solidarités, de la santé et de la famille de la République française.

A cette occasion, les ministres ont convenu de la nécessité de renforcer les efforts communs pour promouvoir une santé de qualité pour tous les citoyens de l’Europe.

Les ministres, suite à un échange de vues approfondi ont constaté que tous les pays de l’Union doivent faire face aux mêmes défis de santé publique, et qu’il était dans l’intérêt de chacun d’y répondre de manière active et coordonnée, dans le respect des principes du Traité.

Ils ont aussi noté que se produisait un changement d’échelle en matière de protection de la santé, comme en témoignaient les alertes ou crises les plus récentes.

Les ministres ont pris acte des progrès et des améliorations importantes intervenus en Europe pour protéger la santé, comme en témoignent :

- L’encadrement des produits sanguins et des tissus et cellules humaines

- L’autorisation de mise sur le marché et la surveillance des médicaments

- La lutte contre le tabagisme, y compris la campagne européenne contre le tabac (HELP)

- La surveillance et le contrôle des maladies, à travers la mise en place d’un centre européen à Stockholm

Ces progrès sont la preuve que l’Europe se donne les moyens d’agir pour la santé publique à l’avenir. Le projet de Traité constitutionnel propose de  développer les compétences afin d’améliorer le niveau de protection de la santé au plan européen. Les institutions européennes peuvent contribuer de façon majeure en facilitant la coopération entre les Etats membres, tout en respectant leurs responsabilités pour l'organisation et la gestion de leurs systèmes de santé.

Suite à leurs discussions, les Ministres  ont convenu d’intensifier leur actions et leurs efforts pour protéger la santé des citoyens européens. Les Ministres ont eu des discussions approfondies sur des propositions concrètes de la Présidence et de la France et ont prévu de les poursuivre selon les procédures plus formelles du Conseil. Il ont envisagé une coopération plus étroite dans trois domaines concrets qui touchent directement la santé des citoyens européens : le VIH/SIDA, le cancer et la grippe.

Dans ces trois domaines, qui ont été reconnus unanimement prioritaires, les Ministres ont entendu les avis d’experts européens qui ont exposé des solutions qui permettraient rapidement une coopération plus forte entre les 25 Etats membres, pour le plus grand bénéfice des citoyens européens.

Dans le domaine du cancer, les mesures proposées par les experts conduiraient à la naissance d’une "Alliance contre le cancer", au-travers d’une meilleure coordination des structures nationales, qui permettrait la diffusion de lignes directrices et de protocoles en matière de diagnostic et de traitement, ainsi que l’échange des meilleures pratiques.

Dans le domaine du VIH/SIDA, les ministres souhaitent le renforcement de la coordination des essais cliniques pour la recherche d’un vaccin, dans le contexte d’une réponse globale.

Les ministres ont enfin souhaité élever au rang de priorité pour l’Union européenne, l’édification d’un meilleur niveau de protection sanitaire. Le risque de pandémie rend cette mesure nécessaire. Elle pourra inclure le renforcement de l’alerte sanitaire européenne et l’articulation des décisions nationales de réponse aux crises, mais aussi la poursuite d’initiatives pour le développement et la production de vaccins.

Dans ces trois domaines, les Ministres ont insisté sur la nécessité de prendre en compte à la fois les dimensions de la prévention, du traitement et de la recherche, en s’appuyant sur les outils existants, afin d’éviter toute duplication.

Ils ont lancé ensemble un appel pour renforcer l’Europe de la santé en prenant appui sur les travaux de ces journées. Ils ont enfin voulu témoigner de leur détermination à s’appuyer sur les avancées scientifiques pour renforcer leur coopération, à la fois entre Etats membres et au niveau de l’Union.

A 25, nous serons plus forts pour construire une Europe qui découvre des thérapies nouvelles, qui partage les bonnes pratiques existantes au bénéfice du plus grand nombre, qui protège des menaces épidémiologiques actuelles ou futures.

La Présidence et la Commission veilleront à assurer le suivi de ces propositions.




Dernière mise à jour de cette page le : 18-04-2005

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