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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Communiqué
Jean-Claude Juncker dresse le bilan des résultats du Conseil européen des 22 et 23 mars 2005 devant le Parlement européen

Date de publication : 13-04-2005

Domaine politique : Affaires générales et Relations extérieures

Réunion : Session plénière du Parlement européen


A l’occasion de la session plénière du Parlement européen, le Premier ministre et président en exercice du Conseil européen Jean-Claude Juncker a pris la parole le 13 avril 2005 pour présenter devant l’auditoire des députés européens les résultats du Conseil européen, qui a eu lieu à Bruxelles les 22 et 23 mars 2005.

Le Premier ministre a tout d’abord souligné le "résultat équilibré" dont a fait l’objet l’accord sur le pacte de stabilité et de croissance. Selon Jean-Claude Juncker, "ce résultat accorde toute l’importance qui lui revient à la stabilité et fait tout pour ne pas empêcher les possibilités de croissance en Europe." Soulignant que "nous n’avons pas touché aux principes fondamentaux du pacte", le Premier ministre a déclaré que celui-ci dispose ainsi "d’une grille de lecture plus complète et s’appliquera dorénavant à toutes les étapes et d’une façon différenciée du cycle économique."

En réponse à certains commentaires, selon lesquels la réforme du pacte ouvrirait une porte grande ouverte à une politique de déficits excessifs, Jean-Claude Juncker a immédiatement précisé que "ni les règles de base du traité, ni celles du pacte n’ont été changées. Nous restons aux critères des 3% et des 60% qui restent la pierre angulaire d’un système qui continuera à être basé sur des règles claires et sur des règles de droit évidentes. (…) Si nous constatons un dépassement de la valeur des 3%, la Commission européenne rédigera un rapport et l’Etat membre concerné sera placé sous surveillance rapprochée. Comme ce fut toujours le cas, le dépassement de la valeur de référence des 3% n’entraîne pas automatiquement le lancement de la procédure d’infraction."

Au sujet de la révision à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne, le Premier ministre Juncker a réaffirmé que les dimensions sociales et environnementales de la stratégie n’ont pas été abandonnées. Jean-Claude Juncker a rappelé que "ce que les Européens veulent, c’est du travail, c’est pouvoir créer une entreprise, trouver des financements y afférents, avoir à leur disposition des marchés ouverts, des systèmes de communication et de transport performants. Ils voudraient pouvoir mieux concilier vie professionnelles et vie familiale, pouvoir rester en phase avec les nouvelles technologies et la planète Internet. Ils veulent pouvoir disposer d’une bonne éducation pour leurs enfants ; ils veulent avoir à leur disposition des services d’intérêt général et des services publics performants. Ils veulent avoir des pensions décentes et pouvoir évoluer dans un environnement sain."

Le Premier ministre a souligné que "c’est cela à quoi veut tendre la stratégie de Lisbonne. Les gouvernements des Etats membres et la Commission européenne devront dorénavant être plus proactifs et plus conséquents dans leur façon d’appliquer les décisions relevant de la stratégie de Lisbonne," ajoutant que "les gouvernements nationaux, redevables devant leur parlement national et devant l’opinion publique européenne, ont la tâche de tout faire pour donner toute son importance aux différents éléments qui relèvent de la stratégie de Lisbonne."

Jean-Claude Juncker a enfin rapporté que "le Conseil européen de mars 2005 a invité le Conseil et le Parlement européen à apporter les modifications substantielles à la proposition de directive relative aux services dans le marché intérieur pour faire en sorte que toute les exigences du modèle social européen soient respectées."

Concluant son allocution sur le thème du développement durable, "un concept horizontal qui affecte toutes les autres politiques européennes", le Premier ministre a informé les députés européens que "la présidence prendra l’initiative de faire adopter par le Conseil européen de juin une déclaration sur les principes directeurs du développement durable, qui servira de base au renouvellement de la stratégie de développement durable adoptée au Conseil européen de Göteborg en 2001. (…) Il faut maintenant élaborer une stratégie de l’Union à moyen et à long terme pour lutter contre les changements climatiques, une stratégie qui doit être compatible avec l’objectif d’une augmentation de la température mondiale annuelle qui ne dépasse pas 2°C par rapport aux niveaux qui furent ceux de la période préindustrielle. L’Union estime qu’il conviendrait d’envisager pour le groupe des pays développés des profils de réduction de l’ordre de 15% à 30% d’ici 2020 par rapport aux valeurs de référence prévues par le protocole de Kyoto et au-delà, dans l’esprit des conclusions des ministres de l’Environnement, des réductions de l’ordre de 60% à 80% d’ici 2050."




Dernière mise à jour de cette page le : 13-04-2005

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