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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Communiqué
Jean Asselborn: "Notre dialogue avec l'Afrique a aujourd’hui atteint un degré de maturité qui nous permet d’évoquer toutes les questions importantes"

Date de publication : 11-04-2005

Domaine politique : Affaires générales et Relations extérieures

Réunion : UE-Afrique (troïka)


Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et de l'Immigration et président en exercice du Conseil de l'Union européenne, a reçu le ministre des Affaires étrangères du Nigeria et président en exercice de l’Union africaine (UA), Olu Adeniji, dans le cadre d'une réunion de la troïka européenne avec l'Afrique, le 11 avril 2005 à Luxembourg.

Du côté de l’Union européenne, ont aussi participé à la réunion, le secrétaire général du Conseil et Haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), Javier Solana, et le commissaire en charge du Développement et de l’Aide humanitaire, Louis Michel. De son côté, la délégation UA a été composée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Mozambique, Alcinda Abreu,  ainsi que des commissaires Maxwell M. Mkwezalamba, Said Djinnit et Elisabeth Tankeu.

A l’occasion d’un point de presse, à l’issue de la réunion Jean Asselborn a fait les remarques suivantes:

"Aujourd’hui, nous avons rencontré nos partenaires africains pour la quatrième troïka ministérielle UE-Afrique ici à Luxembourg. Comme vous le savez, les troïkas précédentes ont eu lieu à Rome, Dublin et Addis Abeba (Ethiopie).

Dès 2002, la création de l’Union africaine a induit un tout nouvel élan à notre partenariat. En effet, en mettant l’accent sur l’appropriation africaine du sort de l’Afrique, l’Union africaine a insufflé un nouvel esprit autant dans la coopération continentale que dans le dialogue avec ses partenaires tiers.

Au fil de nos entrevues ministérielles, le dialogue entre l’Union européenne et l’Afrique a connu un renforcement qualitatif substantiel. Notre dialogue a aujourd’hui atteint un degré de maturité qui nous permet d’évoquer toutes les questions importantes, toutes les questions d’intérêt mutuel de façon ouverte et franche, d’égal à égal évidemment, afin de chercher ensemble des solutions aux problèmes qui se posent à l’Afrique et qui se posent aussi à l’Europe.

Au cours de notre rencontre, j’ai soumis à la partie africaine un "non-paper" au nom de l’Union européenne qui contient des pistes de réflexion sur les moyens de renforcer notre dialogue, et de le rendre encore plus efficace. Il s’agit entre autres de surmonter ensemble les conséquences du report du sommet Europe-Afrique qui était prévu en avril 2003. Nous avons décidé ensemble lors de la discussion de considérer les recommandations contenues dans ce papier lors de la prochaine rencontre ministérielle. 

Nous avons également discuté de la situation actuelle dans plusieurs pays africains, notamment au Soudan, en Somalie, en Côte d’Ivoire ou encore en République Démocratique du Congo. L’UE a exprimé ses préoccupations concernant le déroulement des élections parlementaires au Zimbabwe, qui se sont tenues fin mars.

Dans le domaine de la paix et de la sécurité, nous avons fait le point sur le renforcement des capacités africaines dans le domaine de la prévention des conflits, auquel l’UE apporte son soutien. Nous avons également évoqué la lutte contre le terrorisme, où j’ai pu saluer le rôle novateur du Centre Africain de Prévention et de lutte contre le terrorisme.

Avec nos partenaires africains, nous avons ensuite abordé la question de la "gouvernance" en Afrique : bonne gouvernance, observation des élections, droits de l’Homme. L’UE a salué le développement d’institutions soutenant la règle de droit et la promotion des droits de l’Homme par l’Union africaine. J’ai souligné au nom de l’UE le lien entre le respect des droits de l’Homme et l’engagement en faveur de la paix en Afrique, un lien si brillamment illustré par le professeur Maathai, lauréate du Prix Nobel de paix.

L’intégration régionale, les questions clés du développement et la préparation du prochain sommet des Nations unies ont également figuré au menu de nos entretiens."


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Dernière mise à jour de cette page le : 26-04-2005

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