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[Luxembourg 2005 Présidence du Conseil de l'Union européenne]
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Communiqué
Jean-Claude Juncker a rencontré des représentants d’organisations industrielles, sociales et environnementales

Date de publication : 10-02-2005

Domaine politique : Emploi, politique sociale, santé, consommation


Dans le cadre des consultations de la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne en vue de la révision à moyen terme de la stratégie de Lisbonne, le Premier ministre, président en exercice du Conseil européen, Jean-Claude Juncker a rencontré successivement jeudi, 10 février 2005, des représentants de la Table ronde européenne des industriels, de la Plateforme des ONG européennes du secteur social, et du Bureau européen de l’Environnement.

Ces rendez-vous qui ont eu lieu à la demande de M. Juncker ont porté sur la révision à moyen terme de la stratégie de Lisbonne, qui sera décidée lors du Conseil européen des 22 et 23 mars 2005 à Bruxelles.

Le président en exercice du Conseil européen a ainsi tenu à écouter les propositions et suggestions de ces trois organisations représentatives pour chacun des éléments à adresser par la revue à moyen terme, à savoir, la compétitivité et l’emploi, la politique sociale et l’environnement.

L’entrevue avec la Table ronde européenne des industriels a naturellement porté sur l’amélioration de la compétitivité de l’économie européenne, notamment dans les domaines de la technologie de pointe qui est un des domaines d’action jugés prioritaires dans le cadre de la révision à mi-terme de la stratégie de Lisbonne. Le Premier ministre a ainsi pu se faire une image des problèmes que l’industrie rencontre au niveau des fonds disponibles pour la recherche et le développement, notamment dans les secteurs de l’industrie pharmaceutique ou encore le secteur des technologies de d’information.

Les représentants de la Plateforme des ONG européennes du secteur social ont rapporté au Président du Conseil européen leurs inquiétudes par rapport à la communication de la Commission européenne sur la révision à moyen terme de la stratégie de Lisbonne, qu’ils jugent insatisfaisante au niveau social et plus particulièrement au niveau des priorités à donner à la lutte pour l’inclusion sociale.

Les représentants du Bureau européen de l’Environnement ont présenté à la Présidence luxembourgeoise leurs exigences en matière de politique environnementale qu’ils considèrent comme des sujets relevant directement de la compétitivité de l’économie européenne, tel que l’a retenu le Conseil européen de Göteborg en juin 2001 dans son chapitre intitulé " Une stratégie pour un développement durable " .

Pour Jean-Claude Juncker, il doit être clair que l’équilibre de base (compétitivité, politique sociale, politique environnementale) de la stratégie de Lisbonne " doit être préservé ". Bien que le problème le plus urgent soit " l’augmentation du potentiel de croissance " de l’Union européenne par le biais du recentrage de la stratégie de Lisbonne, notamment en faveur de secteurs économiques à fort potentiel de croissance, la Présidence n’entend nullement abandonner les volets social et environnemental de la stratégie de Lisbonne.

" La croissance économique n’est pas une fin en soi ", a dit Jean-Claude Juncker, " mais le garant de la pérennité du modèle social et environnemental européen ", et d’assurer que cela se refléterait dans les conclusions du Conseil européen des 22 et 23 mars 2005.

Jean-Claude Juncker a insisté qu’il n’y avait aucun automatisme entre croissance économique et cohésion sociale mais que cette dernière relevait du volontarisme politique des gouvernements nationaux.

Pour cette raison, la Présidence soutient l’idée de responsabiliser les gouvernements, parlements et partenaires sociaux dans les différents États membres, en s’appropriant la stratégie de Lisbonne via des plans d’action nationaux.     

Afin d’optimiser l’impact de la révision à moyen terme de la stratégie de Lisbonne, la Présidence entend œuvrer dans la direction d’une intégration cohérente des différents processus régissant les trois domaines d’action précités et à éviter ainsi que d’innombrables rapports soient régulièrement soumis aux délibérations des chefs d’État et de gouvernement, sans que ceux ci ne soient suivis d’effets palpables.



Dernière mise à jour de cette page le : 10-02-2005

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